Chapitre 18

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Désolée d'avance pour les fautes ! Je n'ai pas eu le temps de corriger ce chapitre ce soir !

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Cela fait 5 jours que je passe mon temps entre ma chambre le bureau et la bibliothèque. Après de courtes nuits je m'enferme dans mon bureau à la recherche d'informations sur les stryges qui m'ont attaqués.

J'ai finis par comprendre avec beaucoup de difficultés comment on utilise les technologies modernes,  en tout cas je connais au moins les bases.

La technologie ne m'a aidé en rien à identifier mes agresseurs, malgré les dizaines d'articles que j'ai étudié au peigne fin. J'ai aussi testé sur un moteur de recherche d'identification mais ce que je savais d'eux était bien trop vague.

J'ai aussi écrit une sorte de "rapport" décrivant tous ce qu'il  s'était passé sans oublier le moindre détail à la demande de l'unité de sécurité du capitole. Pour ce qu'ils ont été capable de m'aider, ça ne les avancera pas à grand chose. Devoir leur raconter avec autant de minutie la façon dont je me suis faite massacrée me fait me sentir minable, à quoi ça va leur servir de savoir la façon avec laquelle je me suis mangée  la fontaine ? Ou alors ils veulent tout simplement connaître le moindre de mes mouvements ? Pour être sûr que je n'ai rien manigancé avec l'ennemi ?
Je ne sais pas, et à vrai dire je m'en fiche.

Je suis autant du côté de ces stryges que de celui du président. Je ne fais confiance à personne malgré les apparences.

Après avoir recherché  les identités précises de ces oiseaux de malheur et de m'être rendue compte que je ne les trouverais pas. Ou du moins pas sans aide, j'ai demandé à l'unité de sécurité si ils avaient une idée de qui étaient les coupables. Bien sûr ces enfoirés m'ont répondu que ça ne me regardait pas, que ça ne faisait pas partie de mon rôle d' Inquisitrice et que je ferais mieux de me concentrer sur mes missions.

Ça m'a tellement énervé et surprise qu'ils me mettent de côté dans cette histoire alors que j'en étais là principale victime que j'ai d'abord voulu les égorger, puis j'ai réfléchis à la raison qu'ils avaient de me laisser dans l'ignorance. Peut-être qu'ils savent qui sont les stryges qui s'en sont pris à moi ? Et peut-être qu'ils ne me disent pas qui ils sont parce que le gouvernement lui même a quelque chose à cacher ?
Parce que si il y a une phrase dont je me souviens c'est bien de celle prononcée par le chef de troupe "Ton président est le plus monstrueux de tous."

Que voulait-il entendre par là ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais je compte bien le découvrir.

A défaut de savoir qui étaient ces stryges j'ai farfouillé dans la bibliothèque à la recherche d'un livre qui pourrait m'apprendre ce qu'ils étaient.

Dans le fin manuscrit que j'ai trouvé les stryges sont comparées à des rapaces, du fait de leurs ailes et de leur nourriture. Elles sont aussi comparées aux goules du fait de leur alimentation même si elle n'est pas exactement semblable. Contrairement à de vieilles croyances il n'y a pas que des stryges femelles mais des mâles également. On les surnomme "démons de la manipulation" du fait qu'elles soient dotées d'une persuasion sans faille et très malsaine.  Comme vu précédemment leur nourriture est tout sauf anodine : ils se nourrissent de sang et de chair de toutes sortes, même si celles de notre génération, généralement civilisées privilégient la viande animale.  En conséquence leurs mâchoires sont d'une puissance hors norme et munies de canines très solides.  En tant que prédateurs naturels les stryges sont armées de griffes et d'ailes membraneuses d'une moyenne de deux mètres d'envergure et d'une teinte plus ou moins grises. Leur sang est d'une couleur noir, moins épais que du sang humain, et froid. Autres caractéristiques chez toutes les stryges leur peau est anormalement claire, presque aussi blanche que de la neige, et leurs yeux sont sombres : noirs et nébuleux.

Âme sœur née du malheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant