Chapitre 37

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NDA : je suis vraiment désolée de mon grand retard ! J'ai peu de temps à consacrer à l'écriture en ce moment, je suis en pleine période d'examens blancs ! Alors encore désolée et bonne lecture à vous, mes chers lecteurs !

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Dans le chapitre précédent :

Calypso participe a la fameuse fête et découvre que l'évènement de la soirée est en fait l'anniversaire d'Éden. Ce dernier lui parle d'une danse rituelle très importante pour son clan. Et alors qu'une toile de sentiments se tisse autour d'eux Éden partage avec la jeune femme les sentiments magnifiques qu'il ressent en s'unissant ainsi à sa meute dans cette danse emprunte de magie. L'alpha termine le rituel par un geste symbolique : sous sa forme de loup il lèche le front des membres de sa meute ainsi que celui de Triny. Calypso partage la joie immense de la meute lorsque leur alpha hurle finalement à la lune.

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PDV Triny :

Un sentiment de bien-être que je n'avais pas connu depuis des années m'étreint la poitrine. Je m'allonge sur mon lit et cale mes bras derrière ma nuque. Dans l'obscurité de ma chambre, le regard fixé sur le plafond, je me surprends  à sourire. C'est dingue ce qu'un moment aussi court puisse me refiler cette joie poignante.

Personne ne m'a jamais comprise, à vrai dire. Étant petite, mon père n'a cessé de me répéter que je n'étais bonne à rien, j'imagine que j'ai finis par le croire. Il avait ce charisme poignant dont il savait se servir comme un véritable virtuose. Il était de ceux qui ralliait les foules, qui écrasait les autres pas sa simple présence. En dehors de la maison nous passions pour la famille parfaite, soudée et puissante. Mais la réalité était tout autre.

J'étais la gamine insupportable qui ne faisait que réclamer de l'attention, que d'après nos parents, je ne méritais pas. Éden, lui, était le véritable chef d'œuvre de notre père, il lui rentrait dans le crâne tous ses idéaux racistes à la noix que j'ai finis par tant haïr. Mais Éden n'était pas si influençable que semblait le penser notre père. Il passait son temps à essayer d'adoucir ma vie, afin qu'elle me soit plus agréable. Il n'a jamais eu à m'avouer que si il suivait les leçons de papa,c'était seulement dans l'espoir qu'il ne déverse pas sa colère sur moi. Je l'ai toujours su, il déteste tout autant que moi notre père et ses idées aberrantes . Quant à notre mère, elle était faible, en admiration et soumission totale de notre père elle lui passait toutes ses erreurs. Je pense qu'elle nous aimait, mais qu'elle aimait encore d'avantage notre père, si bien que le choix était vite fait. J'ai toujours pensé que nous voir souffrir la rendait intérieurement malheureuse. Éden  pense plutôt qu'elle n'a jamais éprouvée le moindre sentiment envers nous, qu'elle était simplement passive du fait de sa lâcheté. Il la déteste surement autant qu'il déteste père. Moi, j'ai toujours cette petite voix qui me chuchote que, peut-être, elle nous aimait. Mais je me doute que je me leurre afin de me donner le souvenir d'une enfance plus belle qu'elle ne l'a été...

Encore aujourd'hui père a un impact sur ma vie. A vrai dire il a gâché le moindre avenir qui aurait pu m'être destiné. En plus de m'avoir détruite en annihilant toute confiance que j'aurais pu avoir en moi il a fallu qu'il ruine ma vie entière.

Lorsqu'il a été condamné à mort il a entrainé ma mère dans sa chute. Sa trahison a entaché notre nom de famille à jamais. Même notre meute nous a rejeté.  Au moins, nous avons échappé à son emprise, c'est peut-être mieux ainsi. Éden et moi n'avions plus rien, si ce n'est une fortune colossale et un nom de famille maudit de tous. Notre "Grand Président" dans sa grande bonté a alors eu une idée, une sorte de contrat pour racheter notre faute. Comme si c'est nous qui avions fait le choix d'avoir un père tyrannique.

Âme sœur née du malheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant