Âme sœur née du malheur

Chapitre 28 : sourires en coins et significations

Hello les guys ! petite parenthèse très importante en fin de chapitre ! Merci d'y faire attention ! J'aimerais aussi recevoir vos avis sur les 2 premiers chapitres de ma toute nouvelle fiction : Aeternam, ça me ferait énormément plaisir que vous me donniez vos ressentis ! :)

  Et en passant aujourd'hui est un jour important puisque c'est la journée contre l'homophobie. Une journée qui me tient à coeur, puisque je déteste toutes sortes de discriminations et qu'un amour, quel qu'il soit, mérite d'être vécu. Je tenais aussi à vous remercier pour votre soutien vos lectures et vos likes. Donc merci beaucoup à vous tous, mêmes à vous, lecteurs fantômes ! Bon, sur ce, je vous laisse lire en paix ! Bonne lecture ! :)

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De retour à la maison environ deux heures plus tard je retire mes chaussures sur le pas de la porte avant d'entrer pour ne pas salir le sol. Je détache mes cheveux trempés, pressée d'aller prendre une douche.

-Où étais-tu ?

Je pince les lèvres quand j'entends sa voix rauque. Je me retourne. Éden me détaille, les bras croisés et les yeux plissés. Je soupire et réponds :

-J'étais partis courir un peu.

-Toute seule ?

Je grogne et réplique :

-Et bien oui figure toi !

Il s'avance vers moi et décroise les bras :

-Je t'ai déjà dis de ne pas sortir seule ! Tu aurais du m'attendre !

Je hausse les épaules avec nonchalance :

-Je ne savais pas à quelle heure tu allais rentrer et puis t'avais surement d'autres choses à faire.

Je me détourne et me dirige vers l'escalier mais sa main m'arrête subitement :

-Je ne rigole pas Caly !

Je fronce les sourcils en détaillant son visage : ses traits se sont fait dur et ses yeux se sont assombris.

-Mais je suis juste allée courir ! Et puis je suis restée au village.

-Ce n'est pas une raison, tu ne sembles pas te souvenir de ce qui t'es arrivé au Capitole.

J'inspire profondément :

-Mais bien sur que si ! Mais je ne vais pas me priver de la petite liberté que je peux enfin obtenir juste par peur de me faire attaquer !

Sa prise sur mon épaule se desserra un peu et il me répondit :

-Je sais ce que tu ressens, mais contrairement à ce que tu penses je ne veux pas te priver de ta liberté mais seulement te protéger.

-Je n'ai pas besoin qu'on me protège.

Il passe ses mains dans ses cheveux, agacé, et se retourne :

-Je ne comprends pas pourquoi tu t'obstines à toujours me contredire !

Je le suivis dans la cuisine :

-Mais parce que je n'ai besoin de personne !
 
Il me refait brusquement face et me hurle :

-Mais arrêtes ! Pourquoi te voiles tu encore la face !? Sans moi tu ne tiendras jamais dans ce putain d'environnement !

Mon coeur se serre et ma voix se fait froide :

-Figures toi que j'ai toujours survécu seule. Avec ou sans toi je finirais par y arriver.

Je m'apprête à repartir quand il me retient. Après un long soupir il m'explique :