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Une affreuse sensation d'avoir des bouts de verre partout sur le corps me prend soudainement

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Une affreuse sensation d'avoir des bouts de verre partout sur le corps me prend soudainement. La douleur n'est pas vive, mais elle est assez forte pour me faire grimacer. J'ouvre enfin les yeux, me retrouvant devant un plafond qui m'est inconnu. En tournant la tête, je découvre un lieu tout autant inconnu à mes yeux.
Je suis allongée sur un lit, les murs beiges m'entourent tandis qu'une couverture grise me recouvre le corps.
Où est-ce que je suis ?
Effrayée, je repousse les draps et me relève en position assise. Et si j'étais allée dans le mauvais corps ?
J'attrape une mèche de mes cheveux et examine leurs couleurs : ils sont blonds.
Je soupire, je suis sûrement bien dans le corps d'Ellie, et les vêtements que je porte me le confirme, mais où suis-je ?

Je me lève, mes jambes tremblent tellement, je ressens encore ces bouts de verre sur mon corps, mais je n'ai rien. Ça doit être un effet un transfert.

Titubante, je marche jusqu'à la porte, l'ouvre et regarde une fois encore autour de moi. Je ne reconnais rien. Il y a un porte-manteau à l'entrée où est accroché une veste que je semble avoir déjà vue.
Je m'en approche et saisie le tissu noir, il m'a l'air si familier. Je l'approche de moi et renifle son odeur, je reconnaîtrais parmi des milliards celle d'Alex. Je suis chez lui ?
Je repose la veste à sa place et me retourne quand un bruit sourd me fait sursauter.
Une des portes s'ouvre et Alex en émerge, les cheveux mouillés. Il s'est rhabillé de son jean fétiche et un tee-shirt bordeaux. En me voyant là, il reste immobile.

- Alex... Dis-je dans un souffle.

Il reste sceptique, et je me demande bien pourquoi.

- Ellie ?

Il fronce ses sourcils, adopte une expression étrange.
Je secoue la tête en souriant :

- Ydy.

Son sourire réapparaît aussitôt, plus radieux que jamais. Il fait disparaitre les quelques mètres qui nous séparent en une seconde. Je pensais qu'il allait me prendre dans ses bras, mais il plaque violemment ses lèvres contre les miennes.
Je lâche un petit bruit entre le gémissement et le cri de surprise, mais mes mains sont déjà sur ses épaules, et les siennes sur ma taille.
Il m'embrasse langoureusement pour quelques secondes, puis je me détache de lui, un grand sourire aux lèvres :

- pourquoi tu as fait ça ? Demandais-je

- j'ai été con. J'étais retissant tout à l'heure parce que tu m'avais menti, mais... j'ai lu tout le dossier pendant que tu dormais. Et... j'aurais probablement fait la même chose si j'avais été à ta place.

Je souris et il me sourit en retour, il sort quelque chose de sa poche, un bout de papier.

- et entre nous, il regarde le bout de papier intensément, tu es magnifique.

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