Le Lamento d'un Con Damné

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   Allo maman bobo... Non?  N'entends tu donc pas ?

Mes lèvres sont fanées à l'instar de pétales morts 

Ne laissant échapper que la faible agonie  

Presque muette De cet ultime appel à l'aide 


Mon Nénuphar Maman installe ses racines 

Tu d'vrais comprendre la Métaphore maman... 

Non ? Je ris amèrement... Ah Ma douce Maman 

Ton sommeil sans rêves t'a-t-il rendue amnésique ? 


L'Ecume des jours familière et littéraire 

Et Ton livre préféré ironiquement 

Il parle de maladie le sais tu maman ? 

Prémonition ? Tu était devin et divine 


Mes vers sont décousus par mon état second 

J'ai pourtant trois vrais hémistiches à mon actif 

Mais les sens se perdent et je m'égare dans ma verve

Tout est une question de perspective. Hein Anouch ? 


A toi je dédis ce poème invertébré 

Lacrymatoire de mes lacrymations rouges 

Cantiques malsain voués à un culte malsain 

Dogme  entre secte occulte et religion lumière 


A toi ma Vierge Noire fuyante et détournée 

Abandonnant son enfant aux pieds de la croix 

Qu'il devra porter seul à s'en briser le dos 

Désormais orphelin , fils de la lâcheté 


A toi ma maman je destine ces diatribes 

A toi qui dort sourde à mes cris de douleur vains 

Mes maux organisent un lamento symphonique 

Dont tu es la muse  cruelle et inhibée  



J'vous explique brièvement. J'ai écrit ça à 4h du matin dans un état complètement second (vive l'oromorph qui supplante le marché de la drogue illégale). Donc c'est décousu, insensé et bref encore une fois référence à des mythes sur la muse et la religion. J en suis décidément féru.

Bye les gens

Au Nom de ma MèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant