J'ai eu un accrochage avec une amie très chère
Une fois n'est pas coutume je m'en suis trouvé amer
Angoissé et dans mes geste et dans mes mots
Comme lorsque l'on se rattrape d'une chute non sur les mains mais sur le dos.
Souffle coupé, larmes menaçantes mais patientes
J'attends que le vase se brise dans une litanie violente
Mais il est à peine ébréché et le porcelaine brille toujours
Malgré les joutes acerbes lacérant mon âme comme les nuages en plein jour
A chaque fois que je me trouve à régler la colère d'une personne ayant eu un contentieux avec une autre je remarque que je ne connais pas cette "autre".
Quand je me dispute avec toi, à qui en parles-tu ? Comment voit-il les choses ?
J'ai peur qu'il me juge. Je voudrais qu'il le fasse en bien. Mais je ne veux pas qu'il te blesse.
C'est amusant et dérangeant d'être l'acteur principal d'une conversation dont on ne connaît ni l'existence, ni le médiateur. Vais-je passer pour Jafar le méchant manipulateur ou Aladin le sauveur un peu gaffeur ? Le Criminel ou la victime ? Le sage ou l'impulsif ?
Les disputes sont les scènes de crime les moins justes. Tu te retrouves inculpé malgré toi par un juge que tu ne connais pas, impuissant avec tes mille preuves qui t'engoncent et clignotent mais que personne ne voit.
Pourtant j'aime bien être médiateur aussi. Et juger quelqu'un quand il ne le sait pas.
Je suis un perdant dans tous les cas.
Toutes mes excuses...
VOUS LISEZ
Au Nom de ma Mère
PoetryOn se cabre, on s'insurge et on crache. Jusqu'au jour où ses yeux remplis de larmes coupables se ferment et que nos voix se taisent. La douleur de notre premier souffle surgit alors du plus profond de nos entrailles, lancinante et cruelle. Et nous...