Aaah esprits superficiellement pacifistes
Tronquez vos valeurs, écourtez les mots et avouez, passifs
Que la vue du glaive vous soulève simplement le coeur
Âmes exsangues, flétries à force de refuser l'eau de vie
Non le monde n'est pas un théâtre de tirades en alexandrins
Mais un champs de bataille sous un ciel de plomb et de vices vissés
A nos existence comme des amas tumoraux aux poumons d'un corps
La désertion, croyez moi, n'a encore jamais fait fuir la guerre
Pour autant on s'acharne tous à aiguiser les sentiments et les mots
Mais nos suppliques barbares sont muettes devant le poignard intelligent
Car lui seul sait qu'il n'existe qu'une seule et unique fin
Celle de la victoire par le sacrifice du sang de celui-ci qui ne VEUT pas se défendre
Ne laissons pas l'ennemi avoir raison de nous
Et si tel est le cas, ne soyons pas à genoux
Mais les regards tournés vers le soleil, fiers
D'avoir prouvé que nous aussi, nous savions manier le glaive
Maintenant prenez tous une gorgée d'Hydromel et chantez votre guerre.
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Au Nom de ma Mère
PuisiOn se cabre, on s'insurge et on crache. Jusqu'au jour où ses yeux remplis de larmes coupables se ferment et que nos voix se taisent. La douleur de notre premier souffle surgit alors du plus profond de nos entrailles, lancinante et cruelle. Et nous...