Les étoiles silencieuses me lorgnent de leur regard blanc
Tandis que je tâtonne dans ce monde que je ne comprends plus
Est ce donc cela ma condamnation ? Le châtiment infralapsaire qui me renvoie sans cesse dans l'inconnu ?
Dans l'inconnue mise à nue
AAAH et qu'elle douce anonyme, sous sa cape de soie. Qu'elle voix insaisissable qui en évoque aucune et toutes à la fois. Je crois reconnaître celle que tu viens tout juste de prendre
Et je l'entends qui murmure
Et je l'entends
Et je l entends puis la perd
Cette voix que j'ai entendue depuis les toutes premières secondes de mon existence jusqu'aux toutes dernières de la sienne.
Cette voix qui a guidé mon enfance sans que je n'en prenne conscience et c'est dans son vide et dans son absence qu'elle heurte le mieux, bouleverse l'ordre,
Pluton frileux dans le ciel et Zeus suffiquant aux enfers, Cérès en Hiver et Orphée sans musique.
Et c'est ainsi ', dans la mort, que je l'entends, cette voix fantôme.
La sans être la, impossible à saisir, à contenir. Mais elle résonne de tout mon être et de tout ce que je voudrais comprendre. Car il n'est plus qu'un seul mot qui ait du sens alors que la réalité ne compare plus devant le jugement des étiquettes usuelles . Plus quu' seul mot que je puisse désormais comprendre alors même quil ne correspond plus qu'à une réalité antérieure, enterrée avec tes cendres encore un peu chaude. M A M A M
Et comme le crépitement du crematorium je l'entends
Je l'entends puis la perd
J'entends cette voix qui murmure
"watashi no aka Chan"
J'ai retrouvé ce texte datant de juillet 2013 soit après la mort de sa mère. Modifié pour la dernière fois en septembre 2014. Par conséquent c'est un vieux récit. La qualité un peu plus contestable mais l'authenticité on ne peut plus présente
Bien à vous et merci aux fidèles
F.
VOUS LISEZ
Au Nom de ma Mère
PoesieOn se cabre, on s'insurge et on crache. Jusqu'au jour où ses yeux remplis de larmes coupables se ferment et que nos voix se taisent. La douleur de notre premier souffle surgit alors du plus profond de nos entrailles, lancinante et cruelle. Et nous...