Juillet 2013

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Les étoiles silencieuses me lorgnent de leur regard blanc

Tandis que je tâtonne dans ce monde que je ne comprends plus

Est ce donc cela ma condamnation ? Le châtiment infralapsaire qui me renvoie sans cesse dans l'inconnu ?

Dans l'inconnue mise à nue

AAAH et qu'elle douce anonyme, sous sa cape de soie. Qu'elle voix insaisissable qui en évoque aucune et toutes à la fois. Je crois reconnaître celle que tu viens tout juste de prendre

Et je l'entends qui murmure

Et je l'entends 

Et je l entends puis la perd

Cette voix que j'ai entendue depuis les toutes premières secondes de mon existence jusqu'aux toutes dernières de la sienne.

Cette voix qui a guidé mon enfance sans que je n'en prenne conscience et c'est dans son vide et dans son absence qu'elle heurte le mieux, bouleverse l'ordre, 

Pluton frileux dans le ciel et Zeus suffiquant aux enfers, Cérès en Hiver et Orphée sans musique. 

Et c'est ainsi ', dans la mort, que je l'entends, cette voix fantôme.

La sans être la, impossible à saisir, à contenir. Mais elle résonne de tout mon être et de tout ce que je voudrais comprendre. Car il n'est plus qu'un seul mot qui ait du sens alors que la réalité ne compare plus devant le jugement des étiquettes usuelles . Plus quu' seul mot que je puisse désormais comprendre alors même quil ne correspond plus qu'à une réalité antérieure, enterrée avec tes cendres encore un peu chaude. M    A     M     A     M

Et comme le crépitement du crematorium je l'entends

Je l'entends puis la perd

J'entends cette voix qui murmure


"watashi no aka Chan" 



J'ai retrouvé ce texte datant de juillet 2013 soit après la mort de sa mère. Modifié pour la dernière fois en septembre 2014. Par conséquent c'est un vieux récit. La qualité un peu plus contestable mais l'authenticité on ne peut plus présente


Bien à vous et merci aux fidèles 


F. 

Au Nom de ma MèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant