Sous les dalles blanches cerclée d'encens elle dort
Comme une enfant durant un très long voyage
Pour éroder cette éternité sans visage
Dont le doux baiser calme tous les maux du corps
Sous les herbes folles il se donne à l'Univers
Qui chuchote son nom dans les grands ormes blancs
Lui, ses secrets rieurs comme un bambin qui ment
Prophète d'un animisme de vers en verre
Et les autres ! apôtres attentifs au Silence
Qui jamais ne cède à la vile tentation
Écartant les bras, criant avec passion
Devant la Vie, meurtrière de son essence
Le Silence est un Dieu fossoyeur et appose son règne. On ne peut ressusciter les morts, c'est la règle reine.
VOUS LISEZ
Au Nom de ma Mère
PoetryOn se cabre, on s'insurge et on crache. Jusqu'au jour où ses yeux remplis de larmes coupables se ferment et que nos voix se taisent. La douleur de notre premier souffle surgit alors du plus profond de nos entrailles, lancinante et cruelle. Et nous...