Qu'il Chante, oui qu'il chante ce troubadour timoré célébrant en longs cantiques un amour divinement excitant. Qu'il chante pour sa mie insaisissable emportée par les tumultes d'une passion dont elle ignore être la principale actrice. Qu'il chante ce muet éloquent, qu'il chante pour lui, qu'il chante pour elle, Ô misérable Orphée à la Lyre dissonante sous les caprices de la muse.
L'oiseau accompagne le lied poignant de sa douceur légendaire, instrument de la nature dans cette immense symphonie orchestrée par un amour transi
L'amandier qui au fond du jardin d'Eden éclate en mille pétales blancs, toile immaculée destinée à recueillir les traces de ce périple pittoresque. Autoportrait dépeint par le biais de vers emplis de souffrance et dans le déchirement musical des sanglotsdont il s'évertue à atténuer le son. Synesthésie des arts faisant du dyspraxique le meilleur des funambules.
Et le désœuvré Poète poursuit sa route, les quelques montagnes ne le décourageant pas tout à fait, mu de la volonté d'outrepasser les monts desquels résonne la voix de sa mie, qui elle aussi s'est mise à chanter.
J'ai écrit ce texte pour un ami fou amoureux. Celui-ci souffrait de cette idylle chimérique, qui s'est soldée par une douleur cuisante. C'est un poète dans l'âme, un Lamartine pour Elvire qui écrit des choses bien plus belles que je ne saurai jamais écrire.
Il s'agit d'une réécriture du chant occitan (hymne de cette même contrée) "Se Canto" que je vous invite à écouter.
A toi Khey. A toi et à ton écriture foireuse.
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Au Nom de ma Mère
PuisiOn se cabre, on s'insurge et on crache. Jusqu'au jour où ses yeux remplis de larmes coupables se ferment et que nos voix se taisent. La douleur de notre premier souffle surgit alors du plus profond de nos entrailles, lancinante et cruelle. Et nous...
