Bonjour voici une ébauche de texte retrouvé dans le téléphone de l'auteur. D'autres suivront sans doute il me faut farfouiller un peu. Son recueil est classé 77 eme. Alors qu'il n'a pratiquement pas bougé. Je vous invite à commenter et voter afin qu'il gagne temporairement des places. Enfin ce serait une petite victoire post mortem. Je vous remercie en espérant que ces petits fragments, dont la qualité s'en remet à votre jugement, vous plairont.
On nous dit toujours de grandir et de cesser
De voir le monde comme un champ de verdure
Où jouer sous la pluie plutôt que la craindre n'est pas coutume
Que les choses sont compliquées
Plus qu'elles n'y paraissent
Et quil faut oublier sous nos lits d'enfant notre innocente ivresse
Mais qu'est ce que grandir sinon se laisser affecter
Par le monde et les chutes qui font partie de l apprentissage
Voir le soucis trop grand par rapport à ce qu'il est réellement
Pourquoi sont ce les plus affligés qui nous demandent de murir
Alors même qu'ils subsistent dans leur immense désarroi
Sans doute afin qu'ils ne soient plus seuls dans leurs ténèbres sans foi...
Alors soyez bien grands et malheureux
A regarder le monde sous un oeil mature et sérieux
Soyez heureux d'être ainsi lucides
Et lucides d etre ainsi malheureux
De n'avoir que la richesse de la prudence et de la chasteté
Le feu certes brule mais a force de ne plus gratter l'allumette de peur de se blesser
La notion même de lumière se consume et disparait
Si etre adulte impose l'inertie
La sécurité la maitrise, je souris
A la lumière en laquelle je crois et croierai
Je cours marche roule a reculons
J'avance sans quitter des yeux l'enfant que j'étais suis et resterait
Et que si la réalité du monde tente en vain de m'en détourner
Je m'y accrocherai comme à la vie
Car c'est en cette sagesse enfantine qu'elle est la plus pure la plus tendre et la plus forte.
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Au Nom de ma Mère
PoesiaOn se cabre, on s'insurge et on crache. Jusqu'au jour où ses yeux remplis de larmes coupables se ferment et que nos voix se taisent. La douleur de notre premier souffle surgit alors du plus profond de nos entrailles, lancinante et cruelle. Et nous...