Chapitre 27 : Languir sous mes doigts

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Je n'en reviens pas qu'elle ait dit ces mots … Elle me sourit. Comme rien ne sort de ma bouche, elle dépose un baiser léger et rapide sur mes lèvres.

–Laisse les se balader alors … balbutié -je timidement.
–En es-tu sûre ? Me souffle-t-elle à l'oreille. Je ne veux pas que tu te sentes obligée...
–Je te dirai stop, Cécilia.

Je m'abandonne dans ses bras. Sa main se faufile petit à petit sous mon pull. Elle effleure doucement ma peau. Je frisonne sous ses doigts. Hum … Je ne savais pas que j'étais aussi sensible du ventre. Ses deux mains se mettent à le caresser de plus en plus vivement. Mon ventre se courbe en accord avec ses mains. Ce contact me donne des décharges électriques. Argh. Ma respiration monte en intensité. Je pose mes mains sur les siennes pour ralentir le rythme. Ses mains attirent toute mon attention. Je ferme les yeux. Elle commence à déposer d'innombrable baisers le long de ma nuque. Je suis en transe.

J'ai envie de ses lèvres. J'ai envie d'Elle ... Quelle drogue. Je me retourne et je plaque urgemment ma bouche contre la sienne. J'approfondis notre échange en glissant mes mains dans ses cheveux. Encore, encore, encore … J'adore comment elle remue ses lèvres. J'adore ses gémissements étouffés. J'adore sa bestialité voluptueuse. J'adore Ma Drogue.

–Viens, l'ordonné-je suggestivement.

Je retrouve mon siège sans lui lâcher la main. Je la tire lentement contre moi. Je ne voulais pas aller trop vite avec Cécilia, mais je pense que nous sommes un peu mal parties … Je meurs d'envie de la frôler, de la toucher, de la choyer, de la câliner, de l'exciter …

Je passe mes mains sur ses bras, puis sur son ventre. Ils mémorisent chaque recoin. Je sens à travers mes doigts que son ventre est dessiné. Elle a non seulement les traits sur les côtés, mais également le trait au milieu. J'aimerais tellement avoir la même chose. Il me faudrait peut-être quelques mois de sèche pour avoir ce résultat, au risque de perdre de la poitrine … Bref, on verra bien. Actuellement, ma priorité est Cécilia.

Ensuite, j'amène les doigts de ma main droite tracer le bord antérieur de sa clavicule opposée. J'adore le toucher de cet os. Je le trouve très sensuel malgré lui. Mes phalanges ont l'air d'avoir envie de s'aventurer encore un peu plus bas. Mes doigts s'approchent dangereusement de son décolleté. Oserai-je y pénétrer ?

–Caro … Arrête de me faire languir …

Elle attrape ma main et l'enfonce lentement dans son soutien-gorge … Jusqu'à qu'elle enveloppe complètement sa poitrine. Au fur et à mesure que je masse sa poitrine, elle se cambre contre mon corps. Son excitation m'excite également.

À nouveau blottie dans ses bras, elle prends ma main et l'accompagne lentement jusqu'au niveau de la fermeture éclair de mon slim ... Je sais immédiatement où elle veut en venir. J'enlève furtivement ma main.

- Cécilia ... Pas comme ça, pas ici, pas maintenant. Je suis désolée, c'est trop tôt.
- Je comprends, ne t'en fais pas. Je me suis un peu trop emballé.

Nous finissons la séance sans avoir beaucoup suivi le film. Ne me demandez surtout pas si le film était bien. Tout ce que je sais, c'est que la séance était tellement hot. Lorsque le générique défile, nous nous réasseyons sagement à nos places respectives. Nous sortons les dernières de la salle.

–J'ai besoin d'aller aux toilettes, annoncé-je.
–Allons-y alors.

Arrivée dans les toilettes, je constate qu'elles sont toutes vides. Elle m'attire par la taille et approche dangereusement ses lèvres.

–Dedans, proposé-je en pointant du doigt une porte au hasard.

J'ai peur que nous nous fassions surprendre. Nous aurons plus de tranquillité à l'intérieur. Surtout plus d'intimité …

–Viens, dit-elle en m'attrapant par la main.

Je ferme la porte derrière moi, avant de la plaque contre le mur latéral. Je m'approprie violemment ses lèvres savoureuses. Poussée d'hormones… Je n'ai qu'une envie. Je veux la dévorer. Nos lèvres s'aspirent, se cherchent, s'attirent hâtivement. Je ne peux empêcher ma jambe de se frotter contre son entre-jambe. Elle me rend folle. Je finis par me détacher doucement et je loge ma tête dans son cou. Elle me caresse paisiblement le dos. Il faut que je me calme. Je suis bien trop excitée.

–J'ai découvert de nouvelles facettes de mon petit panda, me murmure-t-elle à l'oreille. J'aime bien quand tu domines. Mhhh... Tes baisers sauvages, un régal.

Je suis embarrassée. J'ai fait tellement de choses aujourd'hui que je n'aurais jamais pensé faire dans un lieu public. Tous ces événements me dépassent. Mais, je suis heureuse. Elle me rend si heureuse.

–Je vais y aller, sinon nous n'allons jamais quitter cette pièce, plaisanté-je.

Après avoir quitté ses bras, je vais déverrouiller la porte. Le temps que je m’exécute, je la ferme aussitôt. Je retourne l'embrasser à nouveau. Je peux percevoir son sourire à travers mes lèvres. Je sens ses mains un peu partout sur mon corps. Nous nous séparons essoufflées.

–A toute, lui lancé-je avant de m'enfuir pour de bon.

♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Après s'être douchée, elle me joint au lit. Je suis à deux doigts de m'endormir. Elle m'attire doucement dans ses bras. Je me serre contre elle, les yeux fermés. Nos jambes s'entremêlent.

–Caro, regrettes-tu l'épisode du cinéma ? Me demande-t-elle d'une voix hésitante.

Je lève lentement les yeux vers elle. Elle m'observe de manière impassible. Je me rapproche d'elle. Front contre front, sans détacher mon regard du sien, je réponds fermement :

–Pas du tout, mon cœur. C'était tellement …
–… Parfait, finit-elle avec un petit sourire.
–Parfait, sensuel, intense.
–Absolument. Tu m'as vraiment surprise.
–Ah bon ? M'étonné-je.
–Oh que oui … chuchote-t-elle en déposant un baiser sur mon front. Je ne te pensais pas aussi dominatrice.
–Je suis fière de moi.

Je souris timidement. Elle m'offre un sourire éblouissant.

–Tu as le droit de l'être, ma chérie. Nous étions tellement folles …
–Tu me rends folle, Cécilia …
–Toi aussi.
–Mais … Parfois, j'aimerais que nous y allions plus lentement …
–Nous irons à ton rythme, ne t'inquiète pas, me rassure-t-elle.
–Merci. Je ne veux pas que tu penses que je suis avec toi que pour du physique. Je ne veux pas que tu penses que je suis comme les autres.
–Chut …

Elle resserre son emprise jusqu'à quasiment m'étouffer, mais je m'abstiens de briser ce moment.

–Tu n'es pas les autres, poursuit-elle. Arrête de te faire du souci. Nous verrons où le vent nous mènera …

Secretony Metamorphosis [ Complet ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant