Quand on rentre dans le hangar, il fait déjà nuit. Je me couche sur mon sac de couchage tellement je suis épuisée.
Les jumeaux parlent de leurs exploits tandis que Jimin reste appuyé contre l'encadrement de la porte. Je me demande à quoi il pense.
Je mets mes mains sous ma tête et fixe le plafond. Puis je me mets également à penser. À penser que ce qu'on fait est bien. Que je devrais accepter la passée de Jimin et qu'il peut devenir une personne meilleure. Mais cependant j'ai peur.
Peur qu'en fait Jimin ne fait que retarder ma "mise à mort" par la mafia.
Peur que les jumeaux sont en fait des mafieux qui me recherchent et qui veulent me tuer.Jimin s'approche de sa couchette qui est à côté de la mienne.
Je le regarde se coucher et vois qu'il grimace. Il pose délicatement sa main au niveau des hanches, et son visage se crispe. Je fronce les sourcils tout en me redressant.- Tu vas bien ? Dis-je en m'adressant à celui-ci.
Jimin lève son regard vers moi et hoche lentement la tête.
'Menteur.'
Il retire sa main et je peux apercevoir du sang.
- Tu ne vas pas bien. Tu es blessé ! Je m'exclame.
Je me relève et m'approche de lui.
- Retires ton t-shirt, je vais voir le problème.
Il hoche la tête de nouveau et enlève avec précaution son t-shirt.
Je vois qu'il a une assez grosse entaille sur sa hanche.
- Tu saignes. Fis-je remarquer. Pose ta main sur la blessure pour empêcher le sang de couler encore plus
Il fait ce que je lui dis. Les jumeaux, curieux, se rapprochent de nous.
- Les garçons vous pouvez couvrir la plaie de vos mains s'il vous plait ? Il faut arrêter l'hémorragie.
Pendant qu'ils l'aidèrent (ce qui m'étonne) je coure vers la voiture et prends une trousse à pharmacie.
Quand je reviens, Jimin a de plus en plus mal.Je me dépêche de les rejoindre et d'ouvrir la trousse. J'en sors des bandages, du coton et du désinfectant.
Quand je pose le coton humide sur sa blessure, il gémit de douleur. Alors je commence de plus en plus à stresser sur l'ampleur que la blessure pourrait prendre.
Au bout de quelques minutes, la plaie est complètement désinfectée. Je prends un grand morceau de coton et du scotch. Je pose délicatement le coton sur la blessure et le cadre de scotch. Une fois fait, je prends de quoi lui faire un bandage, le redresse, et entoure ses hanches de bandages.
Quand tout est finis, il se repose sur sa couchette et ferme les yeux.
Les jumeaux et moi rangent tout et on nettoie le sang qui a coulé.
Je pense que Jimin s'en ai tiré, mais il me doit des explications.
On mange, sans Jimin, qui dore tranquillement et on parle de films et de séries qu'on regarde avant de nous aventurer là-dedans.
Quand il fait suffisamment tard, je retourne vers ma couchette et m'allonge.
Quand je pense à cette journée, je suis choquée de repenser à tout ce que j'ai accomplie. J'ai tiré directement sur un homme. J'ai vaincu ma peur et je suis allé aider mes amis.
Un grognement me fait sortir de mes pensées. Je tourne ma tête vers Jimin, et le vois réveillé, en train de me regarder.
Nos couchettes sont seulement qu'à quelques centimètres de distance. On se regarde longuement avant que Jimin ne brise le silence entre nous.
- Tu n'as plus de dette envers moi. Me chuchote-t-il.
Je fronce les sourcils, ne comprenant pas sa phrase.
- Comment ça ?
- Tu m'a sauvé la vie. Me répondit-il calmement.
- Quoi ? Je ne t'ai pas s-
- Jennie il y avait un flingue pointé droit sur mon front. Alors oui, tu m'as sauvé la vie, comme moi j'ai sauvé la tienne.
Je lui souris.
On reste encore longtemps à nous regarder.- Plus je reste avec toi, enfin vous, il se reprend, plus je regrette ce que j'ai fait.
- Quoi donc ?
- Avoir tué tous ces gens ...
Il me prend doucement la main. Et on s'endort, nos mains liées entre elles.
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Quand le lendemain je me réveille, Jimin n'est plus là.
Je me lève et m'étire. Je me suis endormie dans un sweat à capuche et un jogging gris bien chaud.
Je compte rester habillée comme ça toute la journée si on ne compte rien faire.
Les jumeaux sont en train de déjeuner et Jimin est introuvable.
- Les gars il est où Jimin ?
- Partit faire des courses. Me répond calmement Jun Ho
- Quoi ?! Mais il est blessé et vous l'avais laissé aller SEUL faire des courses. Je m'exclame.
- Ah oui c'est vrai.
Je lève les yeux au ciel et commence à faire les cents pas dans le hangar.
- Calmes toi Jennie, il va revenir.
Je me stoppe et leur lance un regard noir, puis recommence à faire les cents pas.
- D'ailleurs, vous l'avez aidé hier soir, et sans ronchonner. Pourquoi ? Je leur demande.
- Il était en train d'agoniser sur le sol. T'aurais préféré qu'on le laisse par terre ?
- Non mais ... C'est juste bizarre venant de vous.
- Écoute, commence sérieusement Jun Su, tu te souviens de la journée d'hier ? Comment ne pas s'en souvenir ... Et bah hier il nous a prouvé quelque chose.
- Et quoi donc ? Je m'intéresse.
- Qu'il est désormais du côté des gentils.
- Ah, ça ... Je m'attendais à un truc de ouf. Dis-je déçue.
Je m'assois à côté d'eux et commence à manger.
- Et sinon, reprend Jun Ho, il se passe un truc entre toi et Jimin ?
Je m'étouffe avec ma tartine.
- Non, non ! Il m'a juste aidé, et puis j'ai encore du mal à digérer ce qu'il a fait. Vous vous rendez compte ? Il a tué tellement de personnes innocentes ! Qui voudrait être le petit ami de quelqu'un comme lui ?!
Je sursaute après avoir entendu une porte qui claque violemment. Je me retourne précipitamment mais ne vois personne.
Alors je me lève et avance vers la porte. J'ouvre celle-ci et remarque vite que Jimin se dirige d'un pas rapide vers la voiture.
- Jimin ? Je l'appelle.
Il se retourne brusquement et me lance un regard noir, à glacer le sang.
- Je t'ai dit que je regrettais et toi tu fais quoi ? Tu m'enfonces encore plus ! Tu ne fais que me rappeler la personne que j'étais. Je te dégoûte ? Très bien alors je dégage.
Aussitôt dit, il rentre dans la voiture, démarre en trombe et part.
' Qu'est-ce que tu as encore fais Jennie !'
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MAFIA | JIMIN X JENNIE
FanfictionBts est le plus gros gang de mafieux en Corée du Sud. Comment réagirez-vous si vous savez que ce plus gros gang a tué votre frère ... Et que le boss n'est rien d'autre que votre propre père ? Et moi qui pensais que j'allais être au bout de mes surp...