Caro a déjà lancé son couteau sur la voiture.
Il se plante sur la carrosserie de la voiture. Je peux aperçevoir la pointe du couteau dépasser à l'intérieur de la voiture.
Le chauffeur appuie sur la pédale d'accélération et la limousine démarre d'un coup. On arrive rapidement sur l'autoroute.
Moi : Où est ce qu'on va Agathe ?
Agathe : On va à l'aéroport.
Moi : Pourquoi ?
Agathe : Avec Mr. Chamour, Caro et Gabriel à tes trousses, il vaudrait mieux que tu quittes le pays.
Moi : Gabriel et Mr. Bisounours sont aussi a mes trousses ?
Agathe : Oui. Tu risques de dévoiler aux autres voyageurs le fait que la loi n'a pas changée.
Moi : Et on va où ?
Agathe : Au Maroc.
Moi : Ouah ! J'ai toujours rêvé d'y aller !
Agathe : J'ai une petite villa là-bas.
Moi : Euh... désolé si je suis indiscrète mais est ce que tu es riche ?
Agathe : Tout à fait. Bon, on est arrivés à l'aéroport.
Moi : Mais je n'ai ni passeport, ni vêtement.
Agathe : Pour le passeport, c'est réglé. Pour les vêtements, il y en a à la villa et on ira en acheter.
On passe la douane et on rentre dans l'avion. Trois heures après, on arrive enfin au Maroc.
La villa d'Agathe est très belle et très grande. Je ne sais pas quoi faire. Comment je suis sensée se comporter devant des domestiques ? J'ai peur de me perdre si je sors de ma chambre.Et puis... je ne peux pas m'empêcher de penser à Caro.
J'y repense tous les jours.
À son visage, au couteau, au corp...Cela fait maintenant 6 mois que je suis ici. Je ne fais rien de mes journées à part penser a Caro et a écrire.
Mais le plus étrange, c'est que je ne sais pas ce que j'écris. Je me dirige vers mon bureau, comme ci j'étais aimantée, et j'écris en regardant dans le vide. Je ne veux pas regarder ce que j'écris.
Ça me fait peur.
Ces pages, ces lignes, ces phrases, ces mots et ces lettres me font peur.
Je me demande ce que je peux écrire pour que ça soit si naturel. Que je le fasse sans même me contrôler. Comme un réflexe.Cela fait plusieur mois que je ne fait que penser à Caro et écrire. Je n'ai toujours pas osé regarder ce que j'ai écris.
Je venais de me réveiller. D'habitude, je me dirige automatiquement vers le bureau. Toujours pour écrire. Mais ce jour-là, c'était différent. Je ne voulais plus écrire.
Je voulais savoir.
Savoir ce que j'écris.Je me dirige lentement vers mon bureau. L'appréhension s'empare de moi.
J'ai peur.Je prends la feuille dans mes mains et y jette un coût d'œil.
Je détourne aussitôt le visage.
Je dirige à nouveau mon visage vers la feuille.Je hurle
Les larmes montent.
Je laisse tomber la feuille au sol.
Je ne sens plus mes jambes.
Et je m'écrase au sol.Je ne retiens plus mes larmes.
Je les laisse couler.
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Les Lois Du Temps (En Réécriture)
Science FictionLe temps est infidèle pour qui en abuse. Voici une histoire de fiction. Entre passé, présent et future, tout se mélange dans la tête d'Inès. Surtout quand elle va à un institut spécialisé, où elle se voit embarquée dans une étrange histoire de voya...