Chapitre 18

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Je fais volte-face, inquitée.

Oh.
Mon.
Dieu.

Ce que je vois me donne des frissons et me glace le sang. Camille m'a dit que les voyageurs avaient un mental instable et imprévisible. Mais là... ça dépasse ce que je pouvais imaginer.

Je perds a nouveau un de mes amis.

Caro...
Elle tient un grand couteau dans sa main droite.
Ses yeux... sont effrayants.
Injectés de sang, ses pupilles bougent dans toutes les directions.
Dans sa main gauche, elle tient un... un...
Je retiens un sanglot.

Elle tient un corp dans sa main droite.
Le corp de l'infirmière.
Caro a tué l'infirmière.

Agathe : N'avance pas d'un pas.

Elle tient un pistolet dans sa main. Elle vise vers Caro.

Je ne peux plus me retenir.
Je laisse mes sanglots s'échapper et je fonds en larmes.

Je n'ai quasiment plus personne sur qui compter. Comment je vais faire ? Comment je saurai si je fais des erreurs ? Je peux encore compter sur Camille... mais pour combien de temps ?

Agathe : Ça ne plaira pas à Inès mais je n'hésiterai pas à tirer.

Caro : Ne parle pas de Inès comme si c'était ton amie ! C'est moi sa meilleure amie et il est hors de question que tu me la voles.

Agathe : Tu t'attaches trop à elle. C'est pour ça que tu n'es plus équilibrée mentalement.

Caro : Laisse mon amie tranquille !

Elle avait prononcé cette phrase en criant. C'était plus un cri de désespoir que de haine. Des larmes coulaient sur ses joues. Elle est devenue folle a cause de moi. Si je n'avais pas ouvert la porte de ma chambre ce jour là... le jour où on m'a invitée à un "spectacle", comme il disait.

Je me remémore ces souvenirs en pensant que ça n'arrivera plus jamais... maintenant que Caro...

Que Caro...

Agathe : Je te propose quelque chose.

Caro : Je veux pas discuter avec toi.

Elle a dit ça d'un ton sec. Elle a pris un air sérieux qui reste tout de même inquiétant.

Agathe : Si tu ne veux pas discuter, je peux tout simplement te tirer une balle dans la tête et on en parle plus.

Moi : Qu... quoi ?

Caro : Mmmh...

Agathe : Donc en gros, sois tu meurs, sois tu ouvres ta putain de grande gueule et tu nous parles comme une personne civilisée.

Caro : Mouais...

Agathe : Pfffff... Tu me casses les bonbons.

Caro : Hinhinhin...

Agathe : Donc tu vas me laisser partir avec Inès. Sans nous faire de mal.

Caro : D'accord.

Elle accepte bien trop vite à mon goût.

Agathe : Inès, vas dans la limousine je te rejoins.

Je m'exécute et monte dans le véhicule. Agathe monte rapidement puis crie au chauffeur de démarrer.
Mais c'est trop tard.

Caro a déjà...

Les Lois Du Temps (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant