chapitre un

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Lundi 14 Novembre

-Tu sais, dans ce lycée, tu vivras un vrai enfer, Iero. Bienvenue.

Je transpirais à grosses gouttes. Je ne savais pas quoi faire, ni dire. Je voulais juste sortir de ce lycée dans lequel j'étais seulement depuis deux minutes.

Ma vue se brouilla.

J'étais maintenant devant des casiers, plaqué contre. Des garçons me frappaient, tandis que les autres élèves me fixaient comme si c'était un spectacle, certains rigolaient, certains me regardaient avec pitié mais sans rien dire ou faire.
Mon bras me faisait horriblement mal, taper sur des bleus datant de la veille ne faisait pas tellement de bien.

-Frank

-Frank...

Cette voix ne m'était pas étrangère.
J'essayais de localiser qui m'appelait, mais sans succès.

-FRANK !

Je me réveilla en sursaut.

-Maman... Je... J'ai rêvé que dans mon nouveau lycée je me faisais encore frapper... dis-je en pleine panique.

-Frank... Ça va bien se passer. Il n'y a aucune raison que tu te re-fasse harceler. Maintenant lève toi, répondit-elle d'un air saoulé.

Elle ouvrit mes volets ce qui m'éblouit les yeux. Ma mère savait exactement quoi faire pour me faire me lever. Je détestait la lumière du jour.
Elle sortit de ma chambre et referma la porte.

Je dégagea ma couette et sortis de mon lit. Je m'étira, m'habilla en vitesse, sortis et dévala les escaliers.

Je pris mon sac dans l'entrée et ouvris la porte.

-À ce soir maman.

-Tu prends pas de déjeuner ? me demanda-t-elle.

-J'ai pas faim.

-Promets moi de manger à la cantine.

-Oui maman.

-Même si c'est pas bon tu te forces.

-Oui maman.

-Vraiment ?

-Oui maman. Je peux y aller ?

-Frank. Pourquoi tu pars aussi tôt ? me demanda-t-elle.

Elle regarda sa montre.

-Il n'est que 7:38, et tu commences à 8:30. me confirma-t-elle.

-Je dois voir le proviseur avant les cours. Il m'accompagnera au milieux du cours pour 'm'intégrer' à la classe"

-Ah. Bon bah tu peux y aller, ne stresse pas ça va bien se passer, et surtout tu manges bien !

-Oui maman.

Je lui assurais mais je ne mangerai probablement rien à la cantine, comme à mon habitude.

Je sortis enfin de chez moi et longea le trottoir. Je devais prendre un bus pour me rendre au lycée.
Le trajet de chez moi jusqu'au lycée était certes pas très long, mais déjà que je n'avais pas envie de me rendre à celui ci, je n'avais aucune envie d'y aller à pieds.



I am not afraid to walk this world alone (frerard)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant