chapitre quinze

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J'ouvris les yeux ébloui par la lumière qu'offrait avril en matinée.
Je baillai et me retournai dans le lit de Gerard, espérant le trouver à côté de moi.
Mais non.
Je me levai et quand je posai ma main sur la poignée de porte, elle s'ouvrit violemment.
Je poussai un cri de surprise.

-Frank désolé ! Ça va ? s'écria Gerard.

-Tu m'as fait peur sale con !

-Tu t'es pas fait mal ? Désolé, rit-il.

-Non t'inquiète, lui disai-je en me redressant.

Je vis ses cheveux qui avaient subis un changement radical. Ils étaient maintenant noirs.

-T- t'es cheveux...

Il sourit.

-J'en avais marre.

-C'est beau. T'as fais ça quand ?

-Y'a pas longtemps. Y'a une heure ou deux.

Je me positionnai derrière lui et me mit sur la pointe des pieds pour lui toucher les cheveux.

-Ils sont encore plus doux.

-C'est qu'une impression par contre je pense, rit-il.

Je me repositionnai face à lui et le prit dans mes bras.

-Joyeux anniversaire ma carotte aux cheveux noirs.

Il rit dans mes cheveux, comme il était plus grand que moi.

-C'est au moins la centième fois que tu me le souhaite depuis minuit.

-Je sais, et c'est pas fini.

-Bon faut que je me prépare Frank.

-Il est quelle heure ?

-Onze heures et ma famille arrive dans moins d'une heure.

-Bon bah je vais me préparer aussi.

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Gerard arriva dans la chambre habillé d'une chemise blanche rentrée dans un pantalon noir.

-Doux jésus, t'es trop beau.

Il rougit instantanément et me balança une brosse à cheveux puis se jeta sur son lit.

-Brosse moi les cheveux.

-À vos ordres monsieur le roi du jour.

Je pris la brosse et commençai à la passer dans ses cheveux.

-J'aime quand tu m'appelles comme ça.

-Eh bien profite en, ça sera juste aujourd'hui.

-Frank ?

-Mh ?

-Tu stresses pas ?

-De ?

-Voir ma famille.

-Je m'en fous.

-Juste qu'on se mette d'accord, on fait comme si de rien n'était ou on agit vraiment comme un couple ?

-C'est comme tu le sens.

-Je vais assumer après tout. Je m'en fous de ce qu'ils penseront.

-J'pense que c'est la meilleure solution. Ils savent que t'es gay ?

-Non. Y'a que mes parents qui savent.

-Mh. Au pire dis rien, ils verront d'eux mêmes.

Il hocha la tête.

-Bouge pas la tête tu vas faire des noeuds andouille !

-Oups pardon, rit-il.

Je finis de lui brosser les cheveux et lui redonnai la brosse en déposant un baiser sur sa joue.

-Merci Frrrrrrank.

-Arrête ça c'est horrrrrrible.

Nous rîmes mais fûmes coupés par la sonnette.

-Oh putain, ça doit être eux, dit-il nerveusement.

-Ça va allez, stresse pas.

Il hocha la tête et me pris la main puis la serra.

-Gerard, Frank, venez ! s'écria la mère de Gerard.

-On arrive ! cria Gerard en retour.

Nous sortîmes de la chambre et descendîmes.

Gerard fit la bise à tout le monde et je leur serrai la main.

-Voilà Frank, mon... petit-ami, me présenta Gerard à sa famille.

-C'est vrai qu'il est pas très grand, fit remarquer un homme qui s'avérait être l'oncle de Gerard.

Gerard rit nerveusement.

-C'est pas exactement ça...

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Nous nous installâmmes à table. Nous avions posé tous les cadeaux de Gerard dans le salon et avions convenu qu'il les ouvrirait à la fin du repas.

-Oh tu as changé tes cheveux Gerard, tant mieux, j'aimais pas trop le rouge.

-C'est vrai que c'était un peu moche, renchérit l'oncle de Gerard.

-Merci, répondit Gerard d'un grand et faux sourire.

Je roulai des yeux et regardai Gerard. Il haussa nonchalamment les sourcils.

La mère de Gerard servit à manger et nous entamâmes le repas.

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On s'était tous réunis dans le salon pour que Gerard ouvre ses cadeaux. Il ressemblait à un gosse car il semblait surexcité d'ouvrir ses cadeaux.
Je lui avais offert deux vinyles, un de The Smashing Pumpkins et un autre de Blur.

Il ouvrit d'abord les cadeaux de sa famille : Ils leur avaient fait un cadeau collectif et lui avaient offert une guitare électrique.
Il avait aussi reçu de nouveaux vêtements.
Le moment ou il allait ouvrir mon cadeau arriva.
Il déchira le papier cadeau et les deux vinyles se montrèrent.

Gerard se jeta à mon cou et m'embrassa.
Sûrement une habitude.
Je me sentais vraiment mal à l'aise de faire ça devant sa famille.

Il se détacha de mes lèvres et regarda sa famille.
Ils nous regardaient tous avec dégoût. Sauf sa mère. Elle seule souriait à nous voir heureux ensemble.

-Qu'est c'qui y'a ? Ça vous dérange ? leur demanda-t-il.

Ils firent tous non de la tête mais c'était flagrant que ça les dérangeait.

-Tant mieux si ça vous dérange pas, je compte pas arrêter de l'aimer pour vous. Merci Frank.

Je hochai timidement la tête.

-Et aussi, arrêtez de me traiter comme une merde. Au moins pour mon anniversaire putain faites un effort. Les remarques sur mes cheveux ça va deux minutes, continua-t'il.

Il se leva et pris ses cadeaux, passa entre la barrière qu'avait formé sa famille puis parti en trombe à l'étage.

Je me retrouvais seule face à sa famille.
Je m'échappai de la barrière et me plaça face aux escaliers.

-C'est rien, il est juste un peu tendu en ce moment. Ça doit être le lycée qui le rend comme ça, intervint son père.

-Non monsieur, c'est vous qui le rendez comme ça, répondis-je avant de monter les escaliers.

(A/N): JOEYXU ANNUEVRSIA GERARD JE TAIME (PUT1 JSUIS ILLETTRÉE)

I am not afraid to walk this world alone (frerard)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant