Titre inconnu

Chapitre 7

Titre inconnu

Vaïté qui s'en était allée voir le lion non loin de la tribu des Hobayas retourna voir Olfa. Après tout ce temps passée à ses côtés, la jeune fille considéra sa sauveuse à présent tout comme sa mère.

Olfa présente dans une tente, se trouvait assise sur une natte les jambes croisées en tailleur pour méditer longuement. Vaïté s'assit silencieusement à ses côtés et l'observa.

« Vaïté ? Lui demanda Olfa en gardant toujours les yeux fermés.

- Oui mère ?

- Es-tu encore partie embêter le lion ?

- Oui mère, lui avoua Vaïté avant de recevoir un coup sur la tête. Aïe ! S'exclama-t-elle en frottant son cuir chevelu.

- Pourquoi fais-tu donc ça ? La réprimanda Olfa.

- Comme cela je pourrais te protéger mère !

- Sais-tu qu'en étant un demi (humain pouvant prendre la forme d'un animal) cela peut attiser des ennuis ? Lui demanda Olfa.

- J'en ai conscience mère, mais je n'ai peur en rien et le lion l'a accepté, il a dit que cela finira par me toucher naturellement, je n'ai donc pas à m'en faire », lui dit-elle. Olfa soupira et lui prit les mains tout en la fixant du regard.

« Ne veux-tu pas que nous restons ici, nous sommes en sécurité ici ? Lui demanda Olfa.

- Je ferais, ce que tu demanderas, parce que tu es celle qui m'a sauvé la vie, lui répondit Vaïté. Olfa lui sourit et lui caressa en même temps la joue. Tu penses encore à Lune ? Lui demanda-t-elle tristement.

- Comment pourrais-je l'oublier, il s'agit de l'enfant que j'ai perdu et de l'homme mort qui était mon mari », lui répondit tristement Olfa. Elle marqua un temps afin de regarder la bague en or dans sa main.

« Et cette bague que je n'arrive pas à comprendre.

- Je le ferais, je serais ta fille », lui dit Vaïté avant de la prendre tristement dans ses bras.

Au pays de Veïna.

Odon sortit de sa chambre avant de voir arriver sa jeune sœur qui se montrait toute paniquée et nerveuse.

« Que se passe-t-il Maya ? Lui demanda-t-il.

- Mère », lui répondit-elle.

Odon se rendit de suite dans la chambre de sa mère qui était allongée et semblait souffrante.

« Mère que vous arrive-t-il ? Lui demanda-t-il en s'empressant de lui prendre la main. Il observa le visage tout pâle et en sueur de sa mère malade.

- Je voulais te le cacher mon fils, mais très peu de temps me reste à vivre, tous les hommes de la science n'ont rien pu découvrir de ce que j'avais.

- Impossible, lui dit-il. Il se retourna pour regarder sa jeune sœur Maya afin d'obtenir une explication.

- Cela est vrai, cela a été découvert durant ton absence, mère perd de l'énergie un peu plus chaque jour, lui répondit-elle tristement.