Chapitre 8

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~~Nous l'attendions tous, la voici~~

Au Trocadéro.

Après plusieurs heures de marches, Erwan, Éric ainsi que Nana finirent par arriver devant le musée. Ils pouvaient au loin observer la tour Eiffel.

« Putain, j'ai jamais autant marché de ma vie, s'exprima Erwan qui en était exténué.

- Regardez ! Fit Éric qui constata que tout une armée patrouillait à plusieurs mètres autour de la tour Eiffel.

- Ça veut dire beaucoup tout ça, dit Nana.

- Quoi ? Lui demanda Erwan.

- Qu'il se passe quelque chose dans la tour Eiffel, lui répondit Éric.

- Le problème, comment on va faire pour passer discrètement et nous rendre là-bas bas ? S'interrogea Nana.

- Et sans risquer de se faire prendre ? », demanda à son tour Éric. Tous les trois sentirent subitement une grande ombre les recouvrir et passer tout juste au-dessus de leurs têtes. Ils les levèrent en voyant voler dans le ciel un immense oiseau au plumage bleu.

Dans un tout autre endroit.

Mohamed suivi des pas de Chul de même que Danielle se pressaient tous les trois afin de se rendre à la tour Eiffel. Ils s'arrêtèrent un instant en voyant ce même oiseau voler au-dessus de leurs têtes qui les laissèrent sans voix.

« Nadia ? », s'exclama Chul la bouche grande ouverte.

~~

Sur le champ de Mars.

 Le vieil homme qu'était Antonio, chef du clan métesmes traversa le long du champ de mars afin de se rendre à la tour. D'un air satisfait ainsi sournois il observait tout l'ampleur et les dégâts commis par ses mains ainsi que son clan.

« Monsieur le chef, êtes-vous satisfaits de vos conneries ? », l'interpella subitement la voix d'une femme. Cela freina les pas d'Antonio qui fut dans l'obligation de se retourner. Surpris, il haussa les sourcils face à cette femme qu'il n'aurait jamais cru rencontrer de toute son existence.

« Eh bien, après autant d'années, jamais je ne me serais douté que tu resterais la même, lui répondit Antonio qui exquis un léger sourire.

- Je suis désolée, mais je crois que vous me confondez avec ma mère, lui répondit cette femme.

- Votre mère ? Répéta Antonio avec un fort étonnement qui se mit à réfléchir.

- Oui ma mère, celle que vous avez pensé tué dans une explosion dans sa propre maison », lui répondit-elle.

La grande personne qu'était cette femme approcha du vieil homme sans vaciller une seule fois par la peur.

« Pour ensuite, tuer mon père de vos propres mains et vous assurer de vous débarrasser entièrement de lui », lui dit-elle. Antonio lâcha un petit rire pour exprimer toute sa sidération.

« Comment tout ça a pu arriver ?

- Faut juste croire en Dieu, sinon tout est possible », lui répondit-elle avant de jeter un œil tout autour d'elle. Elle pouvait voir que des monstres des ténèbres commençaient à l'approcher afin de l'arrêter. Antonio leur fit un signe de la main afin de les arrêter.

« Je doute que tu saches quelle était la réelle nature de ton père, enfin celui que tu penses être tout comme ton père, lui dit Antonio.

- Oui, je l'ai entendu des milliers de fois ce discours, quand j'ai appris ma réelle identité, lui répondit-elle d'un ton lassé. Vous avez en quelques sorte détruit ma famille, pour une histoire de vengeance et de rancune que vous avez après mon père. Vous avez fait souffrir des milliers de familles, de pays..., s'exprima-t-elle avant de lâcher un petit rire qui exprima toute sa sidération et colère. Je préfère m'arrêter là, je pense que vous avez vous même conscience de vos propres crimes, j'espère que vous ne demanderez jamais pardon, pour espérer vous repentir avant votre mort ! Lui dit-elle d'un ton s'avérant très haineux.

Titre inconnuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant