Chapitre 27

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Titre inconnu

Le roi Odon tenta de résoudre une affaire urgente avant qu'un malheur s'abatte tragiquement dans le pays de Veïna.

 « Si il est encore en vie, il est primordial, que nous le retrouvions le plus rapidement possible. Ne négligeons pas le fait que cet homme est réellement dangereux. Je crains pour la sécurité du peuple de Veïna, déclara Odon face à ses gardes.

- Oui votre altesse ! », acquiescèrent tous ses hommes avant de s'incliner face à lui.

~~

Durant ce temps, Olfa se retrouvait aux chevets de la jeune Vaïté qui demeurait encore malade.

« Bon sang, qu'as-tu donc attrapé ? Demanda Olfa inquiète. Elle essuya son front à l'aide d'une serviette humide.

- Je vous demande pardon mère, lui répondit Vaïté qui toussa.

- Non, ne réfléchis donc pas, repose toi seulement et récupère donc la force dont tu as besoin pour courir après les petits monstres, lui dit-elle pour la taquiner.

- Mère cela est-il vrai que la reine ait demandé à ce que Daye revienne à elle ?

- Oui Vaïté, lui répondit avec regret Olfa.

- Non, mère ne la laisse donc pas, elle pourrait faire des choses regrettables avec ce pauvre Daye, il ne souhaite que toi.

- Vaïté, je l'ai assez puni, je ne suis pas dans le droit de lui retirer des bras l'enfant qu'elle a mis au monde. Si elle a une fois fauté et qu'elle n'a guère demandé pardon, les Cieux lui rendront et elle sera punie tel qu'il se doit.

- Je comprends, mais cela m'attriste, elle pourrait le faire souffrir.

- Quelle mère souhaiterait donc du mal à son propre enfant ? Lui demanda Olfa en souriant tout en continuant à lui essuyer le front.

- Maman ? ».

Olfa se retourna et vit arriver Méria qui se tenait aux pieds de la porte. Elle semblait inquiète de l'état de sa grande sœur allongée sur la natte.

« Viens donc Méria, l'invita Vaïté qui lui ouvrit les bras. Sans attendre, Méria s'exécuta.

Vaïté, es-tu toujours malade ? Lui demanda Méria.

- Non, as-tu vu à quel point j'ai repris de la force ? Lui dit Vaïté qui se força à sourire.

- Non, lui répondit Méria tout en provoquant le rire de sa mère. 

Vaïté, tu ne peux pas lui mentir, même son père ne peut pas mentir à cette enfant, lui dit Olfa.

- Eh bien, Méria, je me reposerais et je récupérerais de la force, tu n'as pas à t'inquiéter tout ira bien, lui dit-elle.

- Cela est vrai grande sœur ? ».
Olfa ainsi que Vaïté hochèrent toutes deux en même temps de la tête.

~~

Le soir, Odon retrouva sa petite famille dans le quartier de la seconde épouse. Celle-ci se tenait aux côtés d'Amazir qu'elle avait réussi après un temps à faire dormir. Le roi remarqua que son frère aîné ne dormait pas comme à son habitude à ses côtés.

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