Titre inconnu

Chapitre 16

Titre inconnu

Odon quitta la chambre d'Olfa et se dirigea dans la cour de la demeure. Il retrouva les jeunes Vaïté et Oko qui étaient près du léopard qu'ils caressaient avec délicatesse.

« Il va bien à présent, quelle chance, que la flèche ne soit entrée plus profondément, dit Vaïté face au léopard endormi et remis à peine de ses blessures.

- Vas-tu bien à présent ? Lui demanda Oko.

- C'est toi qui a été blessé, je vais parfaitement bien, lui dit-elle.

- Non, rien, juste une petite douleur, lui répondit Oko tentant de faire bouger les membres de ses bras mais sentit une douleur qui le bloqua.

- Ne l'ai-je pas dit ?», lui dit Vaïté sur un ton moqueur tout en souriant tandis qu'au loin Odon l'observait avec inquiétude.

« Ils ne mourront pas aussi facilement, vous n'aviez pas à craindre, s'exprima Lutumba, le père du jeune Oko qui arriva à ses côtés.

- Aujourd'hui par négligence, toutes deux ont failli perdre la vie, lui répondit Odon.

- Non, votre épouse est bien une guerrière, aucune chance que quelqu'un puisse s'en prendre à elle, saviez-vous à présent comment elle est appelée ?

- De quoi parlez-vous Lutumba ? Lui demanda le guerrier Akumbe qui fronça les sourcils.

- La femme qui a resurgi des terres, dit Lutumba en provoquant l'étonnement chez son ami. Si vous saviez le nombre de personne dont elle a sauvé la vie, si le roi l'apprenait en cet instant, il ferait tout pour vous nuire ».

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En ce même moment à la demeure royale. Le roi apprit des nouvelles intéressantes, après le début de cette longue journée.

« Une partie de ces habitants n'ont pu être emmené, une inconnue les aurait libéré, disait un homme aux oreilles de Pouya assis sur son siège.

- Qui donc ? Lui demanda-t-il en fronçant les sourcils.

- Une femme, une femme possédant un léopard, un animal se faisant rare ces dernières décennies dans notre pays, lui répondit-il.

- Un léopard ? Répéta Pouya avec suspicion. Il repensa au visage d'Olfa qui l'intriguait fortement. Aucune chance, elle est bien trop faible, non impossible ».

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Le lendemain dans la demeure du guerrier Akumbe Odon.

« Êtes-vous celle qui a confectionné tout cela ? Demandait l'épouse du guerrier Lutumba d'un fort étonnement en tenant dans ses mains les vêtements que lui avait prêté Olfa.

- C'est bien cela, pourquoi vous déplaisent-ils ? Lui confirma Olfa.

- Non au contraire, ils sont magnifiques, je pensais qu'il s'agissait de vêtements coûteux, lui avoua l'épouse Lutumba avec étonnement.

- Oh eh bien non, lui répondit Olfa en souriant.

- C'est elle aussi qui confectionne mes vêtements, ajouta Vaïté assise à leur côtés. Elle lui montra la robe qu'elle portait avec beaucoup de fierté à l'égard de sa mère.