Coeur Fragile

Chapitre 2: Zoé.

Joyeux Noël!!! Voici mon cadeau avec toutes mes excuses et la reprise des publications du Dimanche. J'étais complètement absente de Wattpad ces derniers temps et j'ai arrêté d'écrire... Mais ça n'a pas duré longtemps puisque me revoilà! Bonne lecture!

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Shit. Je suis encore en retard. C'est bien trop fréquent ces derniers temps. Depuis que j'habite seule à vrai dire. Cela veut sûrement dire que je ne sais pas me gérer... La solution serait de retourner chez mes parents mais c'était tout sauf une bonne idée. Ils s'étaient à nouveau marié ce printemps et depuis ce moment, ils avaient tout simplement disparu. Ils m'appelaient de temps en temps d'un bout du monde ou de l'autre pour m'informer qu'ils se portaient tout deux très bien... J'vous jure, de vrais adolescents.

En même temps, je ne parvenais pas à être à l'heure sans mes parents à l'âge de vingt-trois ans. D'un coup, je me sens un peu pathétique. Et je suis encore plus en retard.

Pressée, je me lève et cours dans mon salon pour me faire couler un chocolat chaud. Oui, j'ai une machine pour les chocolats chauds. Pas de commentaire s'il-vous-plait, j'ai déjà démontré que j'étais encore une enfant il y a quelques secondes à peine. Et je perd encore plus de temps! Mais qu'est-ce que j'ai ce matin? Je suis bien trop énergique pour un lundi matin.

En me brossant les dents, je fais le compte de mes rendez-vous et déplacement. Léonard, Edouard, Livia et le déplacement avec Beverly. Cela mérite sûrement des éclaircissement sur ma vie. À la fin de me première, j'ai donc déménagé dans le centre de rétablissement de ma tante et j'y ai vécu une année entre traitement, lycée et moment partagé avec les autres patients du site. Cette année c'est terminée avec la réussite de mon bac et celle de mon opération. Depuis ce jour, ma santé est meilleure, pas forcément bonne mais meilleure. Je ne m'évanouis pas à tout bout de champ, c'est déjà un progrès malgré la baisse de ma vision. Après cette étape, je suis retournée en France pour faire mes études en tant qu'éducatrice spécialisée. Puis une certaine Livia, une de mes camarades de galère si vous vous souvenez, m'a proposé un poste à New-York.

C'était une occasion en or que je me suis empressée de saisir, surtout que cela me permettait de rejoindre mes parents. C'est comme ça que je me suis retrouvée à travailler pour des petits riches. Enfin pour leurs enfants précisément. Si au début je pensais aider des enfants en difficulté vivant dans des milieux défavorables, je me suis finalement retrouvée à écouter les problèmes des enfants de riche ayant tout pour eux. Et à ma grande surprise, avoir tout ne représente rien et menace le bonheur que peuvent atteindre ces enfants. En fait, j'aurai du m'en douter: j'ai fait la connaissance du parfait exemple d'enfants de riche. Un grand enfant qui ne m'a jamais retrouvé d'ailleurs...

Mes habits enfilés, j'attrape mon sac, mes documents et me dirige vers ma porte d'entrée pour sortir. Le trajet pour aller à l'agence de Livia est vraiment long car je dois prendre le métro et qu'il est sûrement bondé à cette heure. Je soupire en m'y engouffrant. C'est vraiment pénible.

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Notre étage est divisé en une dizaine de bureau, d'une salle de repos et d'une de réunion. En plein Manhattan. Pour information, le père de Livia et quelques uns de ses actionnaire ont investi dans notre petite entreprise. Etrangement, notre affaire a plutôt bien marché, si bien que nous avons totalement remboursé la dette en jeu.

Notre emplacement n'y est pas pour rien. Nous visions une certaine catégorie de personne et nous y sommes arrivés. Notre agence se base sur le bonheur personnel et propose tout type de service: de l'éducatrice spécialisée à la conseillère conjugale en passant par la gestion de patrimoine. Un vrai centre de soin.