Chapitre 21

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PDV Kym

Léo m'avait ramenée auprès des autres. Puis, nous nous étions isolés avec Henri et Gwladys pour pouvoir parler. Nous nous étions installés dans un autre salon. Je m'étais assise en face d'eux.

- Où étais-tu Kym ? Me demanda Henri en colère.

- J'étais dans la forêt...

- Pourquoi étais-tu partie sans rien dire ? Tu sais que tu nous as inquiétés... ajouta Gwladys, les larmes aux yeux.

- Je sais... Désolée... Mais j'avais besoin de prendre l'air... de me retrouver vraiment seule.

- D'accord, mais tu aurais au moins pu nous le dire. Préviens-nous la prochaine fois...

- Oui... Bon ! Faut que je vous parle...

- De quoi ?

- Je vais vivre avec Léo pour ne pas nous tuer... Mais... Je n'accepte pas le lien...

- C'est déjà ça... dit Gwladys avec un sourire. Elle paraissait tellement apaisée.

- Je refuse ! Intervint Henri probablement irrité.

- Mais pourquoi tu t'y opposes ? Protesta Gwladys

Ils commencèrent à s'énerver et à faire un débat sur moi. Je ne les écoutais pas. C'était tellement pénible d'entendre toujours les mêmes discours, les mêmes disputes. Je me levais et sortis du salon en claquant la porte. Peut-être qu'ils comprendraient ainsi qu'ils m'agaçaient vraiment.

Je déambulais dans les couloirs. Ils étaient déserts, ce qui était plutôt favorable pour moi et pour les autres. J'étais dans un tel état, que j'aurais frappé la première personne que je rencontrerai. J'arrivais à ma chambre. J'entrai et allai directement vers mon lit sur lequel je m'affalai. J'étais épuisée et peut-être un peu fiévreuse. Je m'endormis aussitôt.

D'un coup, quelque chose me réveilla. Ce n'était que quelqu'un qui frappait à ma porte. C'était impossible de dormir dans cette maison. Il fallait toujours qu'une personne vienne vous déranger. Je grognais mais me levais malgré tout pour aller ouvrir. C'étaient les jumelles.

- On va rentrer, donc faut faire ta valise... me dit Louise.

- On va t'aider... ajouta Lylou.

Elles m'aidèrent à rassembler mes affaires et à boucler mes bagages. Je sentais qu'il se passait quelque chose, mais je préférais ne rien leur demander. Quand elles eurent terminé, elles partirent récupérer leurs propres valises.

Je sortis de ma chambre pour descendre au salon. Ils étaient déjà tous là à m'attendre.

Nous pûmes alors nous rendre jusqu'à la limousine. Je mis ma valise dans le coffre. Je m'apprêtais à entrer dans le véhicule quand deux bras puissants m'encerclèrent la taille tout en me tirant en arrière. Je me retrouvai plaquée contre un torse dont je ne pouvais que reconnaitre l'odeur...

***

Âme-Soeur AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant