Enfin en vacances

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Je balayai rapidement des yeux les lieux, cherchant un transat de libre afin d'entretenir mon capital bronzage.

Mya tira sur mon bras et m'entraîna là où il semblait rester un peu de place.

La piscine était bondée, et après nos nombreuses heures de route, nous n'avions aucune seule envie : un bon plongeon dans l'eau fraîche.

Nous installâmes un peu à l'écart des enfants qui couraient dans tous les sens en se lançant de l'eau à la figure, histoire de pouvoir être un minimum tranquille.

La brune qui m'accompagnait commençait déjà à retirer son haut pour pouvoir aller se baigner le plus vite possible.

Mya et moi même avions décidé de prendre des vacances. Partir toutes les deux cet été était le résultat d'une vieille promesse que nous nous étions faite quand nous étions encore sur les bancs de l'école.

«Aller dépêche toi !»

Celle qui était ma meilleure amie depuis maintenant un bon nombre d'années ne se gêna pas pour baisser mon short et ainsi laisser mon maillot de bain apparent.

Je retirai vivement les tongs en plastique de mauvaise qualité que je portais au pieds et jetai mes lunettes de soleil sur ma serviette.

J'attrapai la main de Mya et après une course de deux mètres, nous sautâmes simultanément dans l'eau chlorée.

Une fois la tête de nouveau à la surface, j'essuyai mes yeux et passai un main dans mes cheveux mouillés.

«Ça y est, c'est enfin l'été, les vacances vont pouvoir commencer.»

J'acquiesçai les propos de mon amie et rejoignai le bord.

Après quelques longueurs, je me hissai hors du bassin, essorai mes mèches et rejoignis ma serviette pour m'allonger de tout mon long sous la lumière agréable du soleil.

J'entamai une petite sieste régénératrice tandis que mon corps commençait à sécher.

«T'endors pas Hyeran, on doit aller décharger la voiture.»

Je soupirai, songeant d'avance à tous les sacs que j'allais devoir transporter, me maudissant d'avoir emporté tant d'affaires alors que j'allais passer plus de la moitié de mon temps de maillot de bain.

«Hm... J'étais si tranquille...»

Je me redressai difficilement et Mya rit quand elle vu que j'avais la marque du transat imprimée sur la joue.

«On va être bien ici.»

Malgré le peu de place que nous offrait le bungalow, cela suffirait amplement.
Une fois nos affaires déchargées, un peu près rangées et réparties, l'air commençait à se faire lourd.

C'est ainsi que nous nous retrouvâmes les visages face à la climatisation qui crachait de l'air frais, la bouche grande ouverte et les yeux fermés.

Je tournai la tête quelques secondes et vis par la porte fenêtre ceux qui seraient nos voisins pour les deux prochaines semaines.

Deux jeunes hommes qui semblaient avoir notre âge venaient de poser leurs bagages.

Mya me donna un coup de coude.

«Ils m'ont l'air assez sympas...»

Son regard en disait long sur ses intentions.

Dans un commun accord, nous avions trouvé ceux avec qui nous partagerons notre séjour.

Holidays •° jιмιnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant