Qui paye l'addition ?

45 6 0
                                    

«Vous souhaitez un apéritif ?»

Bien-sûr quelle question, le plus dur c'était seulement de trouver le bon cocktail parmi tant de choix.
Et pour ça, Mya avait la bonne astuce.

«Le cocktail spécial du chef avec tous les suppléments.

_La même chose pour moi et avec un petit parasol dessus.»

Décidément, Jungkook tenait vraiment à sa petite décoration.

La serveuse le regarda de travers un instant puis ria légèrement.

Au final, nous avions tous suivi le choix de Mya même si ce n'était pas raisonnable.
Mais après tout, nous étions encore en vacances.

Nous trinquions à ces deux magnifiques semaines passées tous les quatres, à toutes nos conneries et à tous ces moments fabuleux.

Durant tout le repas, nous parlâmes en riant, parfois la bouche pleine. Je faillis plus d'une fois cracher l'eau que j'avais dans la bouche quand Jimin sortait des conneries improbables.

À la fin du repas, je me sentais bien repus alors que les garçons se chargeaient de finir nos desserts.
Ils avaient intérêts, car en voyant la note, il fallait mieux ne rien gâcher.

«On aurait peut-être pas dû prendre tous les suppléments...»

N'ayant pas vu le prix inscrit sur le ticket, Jimin proposa de partager l'addition.

Je lui souriai et lui montrai le papier que je tenais dans la main.

J'ai cru qu'il allait s'etouffer avec sa propre salive.

«Si on paye tout ça on sera obligé de manger que du riz pendant au moins dix mois.»

Jungkook et Mya demandèrent à voir aussi le total.

Leurs réactions furent semblables a la mienne.

«On fait comment ?»

Je leur fis signe de se rapprocher afin qu'il puissent entendre ce que j'allais chuchoter.

«On est d'accord, c'est impossible de payer. Bon, j'espère sincèrement que vous courez vite parce que là on va pas avoir le choix.

_On est tous en tong... On risque pas d'aller très vite.

_Tant pis, on fait de notre mieux. Au signal on se lève et on trace.»

J'attachai mes cheveux et fixait mes amis avec attention.
La serveuse rentra de nouveau dans le restaurant, laissant l'extérieur sans surveillance.

«Maintenant.»

Nos chaises grincèrent brièvement et nos jambes partirent plus rapidement que jamais.
Au final, l'entrainement d'il y a quelques jours ne nous feraient pas de mal.

Au loin on pu entendre les cris du personnel nous insultant de voleurs.
Et pendant ce temps, nous riâmes aux éclats, assez fiers de notre coup.

Nous trainâmes dans les rues une bonne heure avant de rentrer nous coucher.
Demain le réveil allait être compliqué.

Holidays •° jιмιnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant