Holidays •° jιмιn

Le parfum des draps et l'odeur du café

Quand j'entendis l'arrosage automatique taper contre les murs du bungalow, je me tournai pour me blottir contre le torse nu de Jimin.

J'ouvris les yeux aux alentours de onze heures, les rayons du soleil passaient à travers le rideau rayé et venaient illuminer la chambre.

Je regardai Jimin, allongé à côté de moi, les yeux grands ouverts, jouant avec mes mèches en pagaille.

«Bonjour Hyeran...»

C'est alors que je me remémorai les fabuleux événements de la veille, tout en m'assurant que ça n'avait pas été un simple rêve.

Je baillai et cela fut contagieux, puis j'enfouis ma tête dans l'oreiller pour me cacher de la lumière.

«Tu as bien dormis ? Où tu souhaites encore une ou deux heures de plus ?

_Hmm ça va aller. Je vais me lever...»

Il ria légèrement en sachant pertinemment que j'allais encore trainer dans son lit quelques minutes.
Il déposa un baiser sur l'arrière de mon crâne enfoncé dans ce carré cotonneux, avant de se lever et quitter la pièce.

Aussitôt, j'écartai mes bras et les jambes afin d'occuper toute les surface qui s'offrait à moi.

Les draps sentait comme lui... Un mélange de crème solaire et de produit anti-moustiques, un parfum tout à fait charmant.

Alors que je divaguais, je m'étais même pas aperçue qu'il était de nouveau dans la chambre.
C'est alors que je sentis ses doigts jouer avec mes fesses.

«Heee !

_Tu veux du café ?»

J'hochai la tête positivement.

«Très bien c'est tout ce que je souhaitais savoir.»

Puis il repartit pour la seconde fois.

De mon côté, j'y allais progressivement, d'abord je me redressais un peu, je me m'étais assise et seulement après je testais ma capacité à tenir debout.
Et comme chaque matin j'avais la même réponse, je pouvais me lever et donc être apte à accomplir des choses.

Ça sentait le café dans tout l'habitat et la machine faisant autant de bruit qu'un tremblement de terre.
Jimin revenait de la boulangerie avec du pain et il avait déjà installé le nécessaire pour le petit déjeuner sur la table de terrasse.

Quand il vit que j'étais réveillée, il posa ce qu'il tenait dans les mains et vint m'enlacer puis m'embrasser.

«Alors mademoiselle, satisfaite de la soirée que vous avez passé en ma compagnie ?

_Commence pas à me parler comme si tu me respectais, je te rappelle que tu m'as poursuivi avec un pistolet à eau sans aucune raison valable.»

Je vis un sourire se former sur son visage.

«Je la refais alors. C'était cool hier soir, non ?»

Je passai mes mains sous son t-shirt et vint déposer un baiser sur sa joue.

«Merveilleux.»

Mais une chose m'attristais profondément, dans trois jours j'allais devoir repartir, et je m'étais bien trop accrochée à lui...