I can't have my Alphas (Tome 2)

35*Fête!*

Pdv James
Je savais à la minute où nous avions posé pied sur son territoire que nous étions repérés. Ça ne m'étonnait pas que nous étions surveillés, je faisais pareil avec ma meute. Je donnais des ordres à mes loups, nous allions les encercler. Je leur interdisais également d'attaquer les enfants et les femmes, ainsi que tous ceux qui ne se défendaient pas. Le but était de sauver cette meute pas d'y amener la mort et la tristesse. Avec Aaron, nous entrâmes sans toquer dans la grande demeure de Dave, il y avait pas mal d'Alphas qui tournèrent tous de concert la tête vers nous. "-La fête peut commencer!" Nous abattions les Alphas un à un, nos étions une vingtaine. Je tentais de ne pas les tuer, seulement les assommer ou leur faire perdre conscience mais la tâche s'avérait compliquée et me demandait deux fois plus d'énergie, pour me contrôler. Nous fouillâmes toutes les pièces du rez de chaussée et du premier étage sans rien trouver de concluant à part des Alphas qui se battaient. Je commençais à faiblir, je devais en être à mon douzième adversaire, et même pour moi ça faisait beaucoup. Puis Aaron m'appela, il avait trouvé une porte menant au sous-sol. Je le rejoignis sans me faire prier et nous descendîmes tous deux l'escalier lugubre et délabré en fer. Le temps que nos yeux s'habituent à l'obscurité ambiante, trois loups nous sautèrent dessus. Nous les neutralisâmes rapidement et je sentais mon bras droit complètement essoufflé près de moi. Nous empruntâmes un long couloir très sombre qui semblait sans fin et seules nos respirations irrégulières perturbèrent le silence de mort nous enveloppant. Je fonçais sur la porte cadenassée dont les gonds ne résistèrent pas à ma force de loup. Le spectacle qui se tenait devant moi me choqua autant qu'il me dégoûta. Il y avait pleins de cages tout autour de la pièce, chacune à peine assez grande pour y faire tenir un loup, et au centre de cette prison macabre se tenait un siège avec un charriot rempli d'objets de torture. L'Alpha voulait les torturer en public, il voulait les humilier et en même temps les dissuader de faire le moindre faux pas. L'odeur de sang, d'urine de transpiration emplissait la pièce et stagnait, elle embaumait chaque objet et personne présente. Mais ce qui me perturbait le plus étaient la cinquantaine de cages, empilées parfois les unes sur les autres et pas mal été remplies. Je m'approchais de la première en attrapant le trousseau de clés accroché au mur gris rongé par la moisissure. Je déverrouillais le cadenas, c'était un enfant, au maximum âgé de 15 ans. Il n'avait que la peau sur les os, si maigre qu'on voyait ses côtes et sa colonne vertébrale. Il était recroquevillé sur lui-même en position fœtale et tremblait. Je me faufilais dans sa cage en baissant la tête et lui frôlait l'épaule. Il sursauta violemment et recula le plus profond qu'il pouvait. "-Chuuuut, je ne vais pas te faire de mal... Viens..."

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