Dans le cas de sa mort

Chapitre 4: Les questions sans réponses.

"Ils ne fleuriront jamais ?"

Je n'aurais vraiment pas dut poser cette question. Au moins, pas à voix haute, pour la seule raison qu'il l'avait dit deux fois et qu'il me regardait étrangement après. Il m'avait regardé comme si ce qu'il avait dit avait du sens, ce qu'il avait probablement fait, pour lui.

Sasuke ne m'avait pas dit grand-chose après ça. Et je trouvais ça très bien. Après ce qu'il avait dit, je n'avais pas vraiment envie de dire quoi que ce soit. Pas que ça m'avait  bouleversé, mais je me demandais s'il parlait "Sasuke" ou s'il était vraiment sérieux. Je ne connaissais pas assez Sasuke Uchiwa pour savoir ce qu'il voulait de moi, sauf ce qu'il me disait. Je ne le connaissais pas du tout.

J'aurais dut au moins essayer de le comprendre. Celà rendrait les choses plus faciles, je suppose, mais il était devenu de plus en plus évident que c'était plus facile à dire qu'à faire.
"Sasuke est comme un livre". M'avait dit Sakura des mois auparavant." Tu dois le lire à fond pour le comprendre et la deuxième fois que tu le lis tu le comprendras bien plus que tu ne l'as fait la première fois." En lisant, j'avais espéré qu'elle voulait dire surveillé. Si je gardais la bouche fermée et regardais Sasuke à fond , je le comprendrais peut-être plus que je ne l'avais fait la première fois.

Celà semblait assez simple, donc je ne devrais pas avoir de problème avec ça. Facile comme tarte, dirait Hanabi.

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-J'ai hâte de voir les dessins que M. Saï a peint. Songea Sarada en ouvrant la portière de la voiture pour elle et ses frères.

Nous venions juste à peine de finir de manger dans un restaurant auquel j'avais été avec Sakura et Hanabi plusieurs fois. C'était cher, oui, mais Sakura insistait toujours pour payer la facture, même si Hanabi et moi étions tout à fait capable de payer nous même.

Sasuke, qui était encore à l'intérieur pour discuter avec les chefs, ne m'avait même pas demandé si je voulais payer par moi-même, ce que je pouvais faire. Je suppose qu'il était juste généreux.

-Papa va surement les jeter Sarada. Avait dit Fugashi alors qu'il montait dans la voiture.

Sarada secoua la tête et insista sur le fait que Sasuke ne le ferait pas, d'autant plus que Sakura avait demandé à Saï de le faire personnellement. Fugashi haussa simplement les épaules et dit qu'ils verraient une fois rentrés à la maison.

En ce moment, je ne m'inquiétait pas vraiment de ce que Sasuke penserait des peintures. J'étais encore un peu troublé de voir combien de fois j'avais entendu chuchoter mon nom. Sasuke ne semblait pas s'en apercevoir et s'il le faisait, il ne donnerait aucune indication que celà le dérangeait. Celà ne devrait pas me déranger parce que je savais quelle était la vérité et ils ne l'avaient pas.

Une fois à l'intérieur de la voiture, Sarada avait commencé à parler de peinture et de photos jusqu'à ce que Fugashi lui dise de se taire bruyamment. Sakura lui aurait probablement dit de mieux lui parler, peut être un peu plus doucement, mais je n'irais pas aussi loin. Surtout après ce qui s'était passé au piano, je n'essaierais pas de ramener une nostalgie blessante de la part de Fugashi. Non, je laisserais tous les actes disciplinaires à Sasuke.

-Qu'est ce qui ne va pas chez toi, Fugashi ? Pourquoi agis-tu si méchamment... est ce à cause de maman !? S'exclama Sarada nostalgique.

Je ne m'attendais pas à ce que Sarada dise quelque chose comme ça. Et Fugashi non plus, parce que ses yeux s'étaient élargis et avant que je ne le sache, j'entendis la portière de la voiture s'ouvrir et ensuite être fermée avec bruyamment laissant un grand bruit au passage.

-Fugashi, qu'est ce que j'ai fait ? Avait dit Sarada choquée.

En ce moment, je n'étais même pas au courant de ce que je faisais. Je n'avais pas d'autre idée dans mon esprit que de récupérer Fugashi avant qu'il ne fasse quelque chose de dangereux.

J'avais ouvert la portière de mon côté rapidemment et j'avais oublié de la refermer. Quand j'étais sur le point de courir après Fugashi, j'avais entendu une voix derrière moi dire très calmement.

-Laisse le partir, il a besoin de faire face à la réalité, à lui même et à la vérité.

Je n'avais pas besoin de demandé qui c'était ou même de me retournée pour le voir. Je savais déjà qui s'était. Peut-être que si j'avais été comme Hanabi ou Ino, j'aurais été contre ce qu'il m'avait dit et aurais couru...mais je ne l'étais pas. J'étais douce et obéissante et même si je ne comprenais pas, j'avais écouté...comme une enfant.

-Il reviendra.

Ma main qui avait été sur la poignée de la portière, était tombée mollement à mes côtés. Je ne pouvais pas croire ce qu'on venait de me dire. Il a une raison pour tout. Les mots de Sakura se répètèrent plusieurs fois dans ma tête avant que je reprenne le contrôle de mes pensées. Quoi...que devrais-je faire ? Il semblerait que c'était Sasuke ou Sakura( pas littéralement bien sur). Sakura m'avait demandé de veiller personnellement sur ses enfants, tout comme Sasuke, qui ne savait pas qu'elle l'avait demandé. Alors qu'est ce que c'était ? Dois-je obéir à la《suggestion》ferme de Sasuke ou rester fidèle au dernier désir de Sakura ?

Je ne pouvais pas répondre à cette question et franchement je ne voulais pas. C'était une question dans ma tête qui serait toujours sans réponse parce que tout ce que je ferais, c'était de répondre à une autre question:《Suis-je une hypocrite ?》. La réponse à celà, bien sur était, oui. Alors peut-être  que je n'avais pas eut à répondre...ou du moins pas pour le moment. Peut-être que je pourrais juste y répondre avec des questions jusqu'à ce que ce soit fini et que le pire soit déjà passé.

Je ne savais pas que tous mes problèmes ne finiraient jamais jusqu'à ce que je parvienne à la conclusion de cette question ?