Dans le cas de sa mort

Chapitre 29: Un nouveau départ.

C'est avec les larmes aux yeux que je m'étais réveillée. Ce fut la dernière fois que j'avais vut Sakura et franchement, je me sentais vraiment triste. Mais bizaremment libérée d'un poids qui pesait sur mes épaules. Essuyant les larmes qui avait coulées sur mes joues, je remarqua qu'il faisait encore nuit et je n'avais pas vraiment l'envie de me rendormir tout de suite. Alors j'avais fait ce qu'une personne censée devait faire, j'avais quitté mon lit douillet pour aller mettre le pieds dehors pour me raffraîchir les idées. Je m'assis sur le seuil de la porte en regardant la pleine lune et la neige tombée sur cette maison. Cette maison que je voulait quitté. Sans même m'en rendre compte, et sans l'intervention de Sakura, j'aurais surement fait du mal à plus d'un.

-Si tu es considérée comme un membre de cette famille, alors sa veut dire que tu remplaceras ma maman. Mais tu ne l'es pas.

Daiki avait toujours été distant avec ses frères. Il ne semblait pas aimer les personnes qui l'entouraient. Soit il était timide, soit il avait peur d'être rejeté.

-Comme ça, tu resteras avec nous pour toujours, toujours, toujours.

Sarada était une fille à fort caractère qui n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait. Elle se prenait souvent un peu plus supérieur à son grand frère mais montrait beaucoup d'attention à celui ci. Elle voudrait à tout prix se faire remarquer par son père, c'était comme son héros pour elle. Mais je sais qu'au fond, elle voudrait qu'il soit fier d'elle. Au fil du temps, je m'étais rendue compte que ce n'était pas Daiki l'enfant préféré de Sasuke, mais elle.

-Je tenais à...m'excuser pour mon comportement de ces derniers temps. Je n'avais aucun droit de te faire et de dire...toutes ces choses affreuses...et je refrette vraiment. En fait...je l'ai toujours regretté. À force de te voir vite t'intégrer dans cette maison...j'ai pensé que tu étais simplement là pour nous arracher le souvenir de notre mère...ou plus précisement...nous faire t'aimer et nous donner encore plus de douleur quand tu repartiras.

Des souvenirs que j'avais de Sasuke et ceux de Sakura, je me disais que Fugashi était le portrait craché de son père. Que ce soit physiquement ou moralement. Tout le monde disait que c'était Daiki à cause du caractère calme mais si vous connaissiez un peu plus Sasuke, vous vous rendrez compte de qui le ressemble le plus. En pensant aux mots qu'il m'avait dit il y avait quelques heures, je m'étais soudainement trouvée stupide et lâche.

-Je t'aime. Hyuga.

Trois mots. Douze lettres, et celà suffisait à me faire perdre mes sens. Sakura n'était pas seulement à blâmer, moi aussi. Mais le mal était fait. Mais je pouvais encore faire marche arrière pour ma démission. Il n'était pas encore trop tard pour Sasuke et pour moi.
Soudainement, je sentis quelque chose se poser sur mon corps et sur ma tête. Je n'eus pas à chercher longtemps qui me l'avait mis que Sasuke s'assis nonchalemment près de moi. J'étais tellement absorbée dans mes pensées et à la vue de la pleine lune, que je n'avais pas entendu la porte s'ouvrir.

-Merci beaucoup. Avais-je dit en me couvrant avec la couverture.

La seule chose qu'il fit, fut un sourire en coin puis de m'attirer vers lui en passant son bras sur mes épaules. Ayant la tête sur son torse, je pouvais ressentir les battements régulier de son cœur et son torse monter et redescendre au fur et à mesure qu'il respirait. La preuve que ce n'était pas un homme de glace sans émotions.

-Pourquoi ne dors-tu pas ? Avait-il dit.

-Je ne sais pas. Je n'arrivais pas à retrouver le sommeil...c'est tout. Avais-je dit.

Je pourrait parler du fait qu'il était dans ma chambre cette nuit, mais je ne le fit pas. Je préféra me taire et observer la pleine lune et les flocons de neige tombée doucement sur le sol neigeux. Un beau spectacle pour moi. Celà m'aidait à m'apaiser. À oublier les soucis que j'avais. Je repensais à tout. Toute ma vie. Ma vie en tant qu'être inanimé. Sans valeur et sans intérêt. Toujours avec le sentiment de vide et de rechercher ce qui le comblerait.
Mais!! Pourquoi pleurais-je ? Après tout j'avais vécu ainsi jusqu'à présent ? Regrettais-je mon existence ? Ou ce que j'étais devenue ? Une poupée de chiffon.

-Hinata. Qu'est-ce qui va pas ? Avait dit Sasuke en voyant mes larmes.

Je cacha mon visage avec mes mains voulant empêcher les larmes de couler de nouveau. Mais elles étaient décidemment plus coriace que je ne le pensais. Je sentais Sasuke poser sa tête au dessus de la mienne pour respirer l'odeur de mes cheveux à pleins poumons. Il les caressa doucement et lentement, en partant de la racine jusqu'au pointe. Une sensation étrange et fortement agréable, je trouvais. Ça avait suffit à diminué mes sanglots mais je pleurais toujours autant.

-Tu sembles très désemparé en ce moment. Quel en est la cause ? Avait-il dit en le caressant les cheveux.

Je ne répondit et préféra seulement regarder ma main qui était scellée avec la sienne. Je m'attendais à ce qu'il la retire mais il ne le fit pas. Au contraire, il la serra plus fortement et embrassa le haut de mon crâne.

-Me feriez-vous l'honneur de partager votre vie avec moi, mademoiselle Hyuga. Avait-il dit.

Je leva mes yeux embués de larmes vers lui et vu qu'il avait un lueur espiègle mélangé à de l'espoir dans les yeux. Celà me fit froncer les sourcils un moment puis baissa la tête en cachant mes yeux avec ma frange à cause de la profonde gêne que je ressentais quand j'allais dire.

-Si tu y tiens tant...d'accord. Avais-je dit doucement.

Tout d'abord, il me releva le visage en levant mon menton avec son index et m'essuya mes larmes. Il se baissa à ma hauteur pour déposer ses lèvres sur les miennes mais je le dévença. Je voulais faire les choses bien, tels quelles sont et vut la tournure des évènements, je me devais de le faire. Je mis mes mains sur ses joues et déposa un baiser timide sur ses lèvres puis, comme si il lisait dans mes pensées, il approfondit le baiser. Il devint plus passionner et langoureux au fur et à mesure que Sasuke approfondissait le baiser. Je sentais mes sens en ébulition et mon sang me monter aux joues.

L'une des nuit que je n'oublierais peut être jamais. Sous cette lune de l'hiver.

Un petit chapitre pour le plaisir des yeux des lecteurs. À plus pour la suite.