Dans le cas de sa mort

Chapitre 20: Rapprochement invisible.

L'homme supérieur c'est celui qui d'abord met ses paroles en pratique, et ensuite parle conformément à ses actions. Confucius.

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-Franchement, Fugashi est allé trop loin. Et en plus il n'est même pas venu s'excusé. Je crois que tu as été trop gentille avec lui. Si j'étais toi, je l'aurais déjà dit à papa. Avait dit Sarada en colère.

Je lui faisais signe de faire moins de bruit au cas ou Sasuke l'entendait. Mais elle ne le fit pas, elle me regarda d'un air fier en disant que ce serait pas mal s'il l'entendait.

-Mais ne t'en fais pas Hinata. Je l'ai donné une bonne baffe bien mérité à se joue droite, histoire qu'il reprenne un peu ses esprits. Il y en a du muscle la dedans. Avait-elle dit en retroussant sa manche.

Je ricana un peu avant de me regarder dans la glace. Aujourd'hui, particulièrement, Karin m'avait conseillé de sortir un peu pour prendre l'air. Je devais normalement y aller seule mais Sasuke avait insisté qu'il puisse venir avec moi. Laissant les enfants avec Karin. Je n'avais pas contesté et avais accepté. Je ne voulais pas qu'il me trouve grossière. Je m'étais apprêtée pour enfiler un style décontracté. Malgré que j'avais toujours le pansement autour de la tête, sa me semblait faisable.
Quand je descendis les escaliers en compagnie de Sarada, je croisa Fugashi qui avait une tache rouge à peine visible sur sa joue, et cette dernière semblait un peu gonfler.

-Je te l'avais dit. Y a du muscle la dedans. Avait dit Sarada en retroussant ses lunettes.

Elle ne blaguais pas. Elle savait très bien gérer ses frères.

-À ce soir. Avait-elle dit avant que l'on ne franchisse la porte.

J'avais franchi la porte en compagnie de Sasuke pour quitter la demeure. Il était devant moi et moi derrière lui. Le tension était assez lourde entre nous deux et je ne voulais surtout pas faire quelque chose de compromettant qui irait à l'encontre de son humeur. J'espèrais vraiment que cette journée se termine.

-Où veux-tu aller ? Me demanda-t-il en se retournant pour me regarder.

-Je ne sais pas...tu pourrais...être mon guide. Avais-je dit.

Je m'attendais à un regard en biais mais il détourna les yeux semblant réfléchir.

-Je crois savoir...suis moi. Avait-il dit.

Instinctivement, je le suivais en baissant la tête. Où voulait-il m'emmener ?

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-Au collège, je te voyais sans cesse à la bibliothèque, peut être que ce genre d'endroit pourrait te plaire. Avait-il dit en me faisant entrer dans une librerie.

Et moi qui croyait qu'il n'en avait rien à faire de cet époque et qu'il avait tout oublier de moi. Je m'étais encore très mal trompée.

Automatiquement, je m'étais dirigée vers un rayon de livre de science fiction. Peut être pourrais-je en apporter un à Hanabi. Ça lui plaira surement.

-Bonjour mademoiselle. Vous m'aviez l'air assez intéressé par les livres. M'avait dit un homme aux longs cheveux gris et qui devait être de la cinquentaine.

Je mis mon écharpe de tel sorte qu'elle arrivait à mon nez. Je n'aimais absolument pas la manière dont il détaillait mon corps.

-Hinata, je te présente Jiraiya. Un écrivain. Avait dit Sasuke en venant derrière moi.

-Voulez-vous lire un de mes romans ? Vous allez voir, vous serez sub-ju-ger. Avait-il avec un regard espiègle.

Je ne put dire quoi que ce soit que Sasuke m'avait tiré le bras pour sortir du magasin.

-Disons que ces romans sont assez...érotique. Avait-il dit en continuant à me trainer derrière lui.

Je rougissa un peu en continuant à le suivre. Je ne savais pas du tout où il m'emmenait. Mais peu m'importait.

-Je préfère que tu choisisse un de tes endroits favoris, et non les miens. Avais-je dit après un moment d'hésitation.

Il s'arrêta soudainement et me regarda droit dans les yeux.

-En es-tu sûre ? Ne trouverais-tu pas sa assez barbant ? Avait-il dit.

Je secoua la tête de gauche à droite pour lui montrer que ça ne me gênait pas. Il décida de lâcher mon bras et nous avions marché tranquilement jusqu'à un vieux parc qui n'avait presque plus de visiteur. Je m'en souviens de ce parc. Neji, Hanabi et moi venions souvent jouer ici à l'époque. Mais malheureusement il allait bientôt être fermé.
Sasuke s'arrêta devant un arbre et partit fouiller dans un buisson pour en sortir une pochette de guitare. Y avait-il une guitare à l'intérieur ? Si oui, savait-il en jouer ?

-Viens par là Hinata, je ne vais pas te manger. Avait-il dit en s'asseyant contre un arbre.

Je partit m'asseoir face à lui et regarda comment il ajustait les cordes de sa guitare. Il me regarda une dernière fois dans les yeux. Comme la fois où on était au restaurant ? Avais-je encore quelque chose sur le visage ?

-J'ai une graine de riz sur le visage c'est ça. Avais-je dit légèrement gêné.

Au lieu de me répondre, il fronça les sourcils et commença à jouer de la guitare.
La mélodie était très douce, je fus captivée par tant d'agilité et de tendresse sur un instrument. Son visage impassible était concentrée sur cet instrument. À ce moment, j'avais envié une guitare. Pour avoir autant d'attention de la part de quelqu'un. Qu'est ce que je ne donnerais pas pour recevoir tant de tendresse et d'attention.
Tout d'un coup, Sasuke s'est arrêté. J'avais en déduis qu'il avait fini et donc je l'avais applaudit.

-Tu joues extrêmement vien de la guitare. Bravo. Avais-je dit en continuant à applaudir.

En un instant, son regard m'avait semblé s'être illuminé pendant un instant. Mais je me disa que j'avais encore mal vut.

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-Je n'arrive pas à croire qu'une femme, qui plus est "toi". Puisse terrasser trois hommes au tir à l'arc. Avait dit Sasuke toujours ébahie.

Après le parc, nous avions fait beaucoup d'autre activité. Notamment celui qui arrivait à atteindre la cible, gagnerait un lot. Et ayant grandit avec Neji qui maniait parfaitement les armes à distance, il m'avait tout appris. Résultat, j'avais put gagner un magnifique petit coffre qui ressemblait à un rubik's cube. Je comptais bien l'offrir à Sarada.
Le soleil commençait à se coucher et il était grand temps de rentrer. En ce moment vous saviez dans quel position j'étais, sur le dos de Sasuke. Après le tir à l'arc, il m'avait pris sur son dos croyant que mes douleurs allaient revenir. Je n'avais pas put contesté car tout ça s'est passé trop vite.

-Promis, la prochaine fois on fera du basket. Avait-il dit.

En entendant cette phrase, je souris d'un air béat en pensant au fainte que j'allais lui faire. Toutes les pensées effrayantes que j'avais sur Sasuke avait disparut comme par magie. Je me sentais à nouveau bien.

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Quelques jours plus tard, je reçut un appel de Tenten, la voix inquiète et légèrement affolée.

-Hinata...c'est Tenten. Il y a une  urgence...il faut que tu viennes. Avait-elle dit à l'autre bout du fil.

-Qu'y-a-t-il ? Avais-je dit commençant à être paniquée.

-C'est Hanabi...elle a fait un malaise...elle est à l'hôpital en ce moment. On ne sait pas si elle va se rétablir.

Et c'était ce jour là, que j'allais me rende compte de quelque chose de très important et de stupéfiant. Tellement que j'avais faillit éclater en sanglot de joie et de culpabilité.