Tandis que le silence retombe, j'entends « Sanctify » passer dans les hauts-parleurs et je ne peux m'empêcher de pousser un cri de surprise. Clifford se redresse presque immédiatement.
-Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
-J'adore cette chanson !
-Hein ?
-La chanson qui passe, là maintenant, je l'adore, c'est une bombe, et si un jour je baise, je veux baiser sur cette musique, bordel.
Clifford éclate de rire.
-Quoi ?
-La situation est tellement burlesque ! Tu t'entends parler ? « Je veux baiser sur cette musique »!
-Écoute-là, et tu verras que baiser sur ça doit être jouissif.
Clifford s'arrête quelques secondes, histoire d'écouter un peu la chanson.
-J'avoue, finit-il par dire, ça doit être cool de baiser sur ça.
Nous nous taisons, puis, pendant que la divine mélodie se joue, Clifford et moi nous contemplons.
Fuck.
Je remarque que Clifford s'apprête à se lever, alors, avant qu'il ne lève son cul de son siège, je me redresse et, en un pas, je me retrouve assis sur ses cuisses. Mes mains attrapent son visage et je l'approche de moi avant de poser mes lèvres sur les siennes.
Fuck.
Il n'est même pas surpris par ce que je fais et répond facilement à mon baiser, ses mains se posant sur mon torse. Il entre-ouvre légèrement la bouche et laisse ma langue entrer afin de rencontrer la sienne.
Fuck fuck fuck.
Lorsqu'il se détache de moi, ses baisers partent rapidement vers ma mâchoire, puis mon cou et je ne peux m'empêcher de balancer la tête en arrière, tant ses baisers me font frissonner.
-Clifford, je gémis.
Il semble entendre mon appel puisqu'il remonte rapidement à mes lèvres et les scelle de nouveau entre les siennes. Pendant que mes mains envoient valser la casquette de chasseur qu'il portait toujours, il s'affaire à enlever mon gilet et l'envoie balader au loin. Il décolle ses lèvres des miennes afin de m'enlever mon T-Shirt, puis me contemple quelques secondes avant de s'attaquer à ma mâchoire, puis mon cou et ma clavicule. Ses mains caressent mon torse de haut en bas, me faisant frissonner, avant de s'arrêter sur mes tétons durcis par l'excitation et de les pincer. Je pousse un petit cri de surprise, qui doit l'exciter puisqu'il mordille ma peau sur la clavicule, avant d'y laisser un suçon apparent. Lorsqu'il souffle dessus, je gémis de nouveau, puis attrape son visage et l'embrasse de nouveau. Je m'affaire à défaire sa combinaison de chasseur, déboutonne chaque bouton un à un avant de réussir à enlever le haut de sa combinaison. J'enlève son marcel et il se retrouve lui aussi torse nu. Dieu qu'il est beau. Je veux chaque partie de lui, maintenant.
Cette fois-ci, c'est lui qui bascule la tête en arrière lorsque mes baisers descendent lentement le long de sa mâchoire, puis son torse. J'embrasse délicatement chacun de ses tétons eux aussi durcis et je le sens passer ses mains dans mes cheveux.
-Hem, gémit-il.
-J'arrête ?
Pour toute réponse il tire ma tête plus proche de son torse et je recommence mes baisers jusqu'à arriver à son bas-ventre. Je défais la braguette de la combinaison et baisse ce qu'il reste de la combinaison, le laissant en boxer devant moi. Je l'entends souffler, probablement parce que ça doit le soulager de laisser son érection à l'air libre. Je caresse celle-ci à travers le tissu de son boxer et je sens sa respiration se saccader. Lentement, millimètre par millimètre, j'abaisse son boxer le long de ses cuisses. Mon Dieu, sa bite est énorme. S'il compte la rentrer dans mon cul, ça va être douloureux.
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Mutants (Muke Clemmings)
MaceraLe jeune blond court comme un dératé. Il court comme si sa vie en dépendait. D'ailleurs, sa vie en dépend. S'il ralentit, le groupe de cinq chasseurs qui le suit ne fera qu'une bouchée de lui. Ah, elle est loin l'époque où il pouvait courir plus vit...