Pour l'amour de l'or

Chapitre 27

Noha gigote sur le divan, je pense qu'il est à l'étroit dans son pantalon, tout comme j'ai l'impression que mon sous-vêtement est trop humide. Son regard est perçant, il me sonde l'âme, me fait toutes sortes de promesses qui le hantent depuis longtemps. Je mange sans appétit, le chocolat n'a aucun gout car je ne pense qu'à ces lèvres souriantes devant moi.

- J'ai fini, dis-je d'une petite voix en posant mon pot vide et la cuillère, Noha se penche vers moi, taquine, et je retiens mon souffle tans je suis anxieuse.

- Tu t'en est mis partout, me réprimande-t-il faussement.

Je fronce les sourcils sans comprendre, et puis, il est bien trop proche pour que je puisse réfléchir comme il faut, de toute façon, Noha ne me laisse pas le temps de cogiter car il s'approche encore, et sa lèvre passe sur les mienne. Il me lèche ? Oh, la vache, il me lèche !

- Tu es toute propre, maintenant, souffle-t-il en se levant, il me tient la main et me tire avec lui sans me laisser aucune chance de riposter.

- Que fais-tu ? Je bafouille car il me tire contre lui pour m'enlacer avec tendresse, son visage est à quelques centimètre du mien, et son regard est d'un sérieux.

- J'ai envie de toi, Eli, et toi aussi tu as envie de moi, mais je ne ferais rien que tu refuses parce que je t'ai déçu, j'ai privilégié devenir fort pour t'avoir, alors que si j'avais su rester celui que j'étais...

- Noha, je le coupe, émue, je veux qu'on avance vers l'avenir... arrêtons de parler du passé.

- Ca veut dire que tu vas me laisser te faire l'amour comme j'en rêve depuis si longtemps ?

Noha me demande ça normalement et je trouve sa question mal gênante, je me contente alors de hocher la tête, m'efforçant à garder le contact visuel. Je pense que ça lui suffit car un magnifique sourire éblouit son visage, il me prend la main et nous guide dans ma chambre.

Marché me devient difficile, mon cœur bat à tout rompre, et j'essaie de me déconnectée durant un instant. Je veux profiter de cet instant, le premier, je veux me souvenir de plaisir, et non de la peur de franchir le cap. Je l'aime, et il m'aime, plus rien d'autre ne compte car nous irons lentement quoi qu'il arrive.

Dans ma chambre, Noha me prend dans ses bras et m'embrasse comme si sa vie en dépendant, ses paumes sur mes joues brûlantes, je m'accroche à sa chemise et tente de suivre le rythme. Oui, je le veux, j'en aie envie, plus rien ne nous retient désormais...

Avec maladresse, je déboutonne sa chemise, libère ses épaules d'abord avant de glisser le tissu sur ses bras pour la laisser tomber au sol. Noha grogne contre ma bouche lorsque mes mains découvrent son torse avant de trouver la boucle de sa ceinture, je le déshabille, il m'aide en jetant le pantalon dans un coin de la chambre d'un coup de pied bien placé, et je souris.

Sans élaisser ma bouche, Noha tire sur les bretelles de ma robe et la descends sur mon corps. Je me retrouve en sous-vêtement, alors que lui est en boxer, et sa main me tire contre lui afin que nos peaux se touchent enfin... Dieu que c'est bon, je brûle de désire, je frisonnes également, un paradoxe qui sensibilise mon corps un peu plus.

Ses paumes saisissent mes fesses et Noha me soulève contre lui, machinalement, je passe mes bras autour de son cou, et mes jambes autour de sa taille alors qu'il nous guide vers le lit et nous allonge avec douceur. Je me mets à l'aise, et il se recule pour mieux me regarder une seconde.

Il est beau à coupé le souffle en cet instant. Ses cheveux sont en batailles, les rougeurs de sont visage son perceptible à la petite lumière des lampes de chevets, et sa bouche est gonflé par notre baisé... Et Noha se jette de nouveau sur ma bouche, il m'embrasse un instant, dévie sur ma mâchoire, mon cou, mes seins qu'il dévêtis sans attendre.