Pré-Au-Lard

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Je montai prudemment les marches en bois qui grincèrent sous mon poids. Je regardais attentivement le sol, suivant des traces de pas d'animal. Elles ressemblait à celle d'un chien. En tout cas ses traces me menèrent dans un pièce délabrée et poussiéreuse. On pouvait légèrement voir dehors grâce à une ouverture dans le mur lui aussi en bois mais malgré cette brèche la pièce sentait le renfermée. Un piano, lui aussi rempli de poussières, se trouvait dans le fond de la pièce..

- Aiie..

Les gémissements d'une personne me sortirent de mes pensées. Je tourna ma tête vers la source du bruit mais le visage de la personne était floue. Je ne parvenais pas à distinguer un quelconque indice qui me permettrait de savoir qui était cette personne.

Un rire à vous en glacer le sang résonna dans toute la pièce. Je me retourna doucement pour voir l'auteur de ce rire. Ma bouche et mes yeux s'ouvrirent de frayeurs en voyant la personne en face moi. Son regard où la folie régnait me foutais littéralement les jetons. Il avait une masse de cheveux sales et emmêlés qui lui tombait sur les épaules. Sans ses yeux qui brillaient au creux de ses orbites sombres et profondes, on aurait pu penser qu'il s'agissait d'un cadavre. Sa peau cireuse était tellement tendue sur les os de son visage qu'on croyait voir une tête de mort. Un rictus découvrait ses dents jaunes.

- Vous..vous êtes..

Son prénom ne voulait pas sortir de ma bouche. Le voir en face de moi me clouée sur place, j'étais tétanisée. Tout mon être tremblé en le voyant. Le seul prisonnier qui s'était échappé de la prison d'Azkaban se trouvait en face de moi. Je voulus m'éloigner de lui mais mes jambes refusaient d'obéir. j'étais piégée ici..je ne pouvais pas m'enfuir et je ne pouvais pas laisser la personne qui semblait blesser ici.

- C'est un piège !, s'écria la personne derrière moi, c'est un/

Je me réveilla en sursaut, mes cheveux, de couleurs bleus, me collant au visage. Mes cheveux reprirent leurs couleurs naturels dès que mon rythme cardiaque c'est calmé. Ma couette était à moitié parterre montrant que je m'étais beaucoup agitée dans la nuit. Certaines de mes camarades de chambres dormaient encore tandis qu'un seul lit était déjà fait. Celui de la lionne aux cheveux indomptables.

- Tout va bien Luaine ? Me demanda Hermione, inquiète.

Elle se trouvait au bout de mon lit. Elle avait déjà revêtit l'uniforme de Gryffondor.

- Tout va bien ne t'en fais pas, dis-je en lui souriant, juste un mauvais rêve.

Elle semblait peser le pour et le contre de si elle devait insister.

- Je t'attend dans la salle commune Lu'.

- Je me dépêche. Lui assurai-je.

je sortis de mon lit tandis que la brune sortit du dortoir. Je pris mon uniforme et partis directement vers la salle de bain. La douche m'avait fait un bien fou. Mes muscles s'étaient détendus dès que l'eau chaude était rentrée en contact avec ma peau. Quel drôle de rêve n'empêche. Où étais-je ? Qui était la personne derrière moi ? Et puis.."c'est un/" un quoi ?! J'espère sincèrement que c'était le dernier rêve bizarre que je ferais.

Ma cravate rouge et or nouée, mon sac avec mes affaires de cours sur les épaules, je sortis du dortoirs où mes autres colocataires venait de se réveiller. Dans la salle commune quelques Gryffondor étaient présent, dont Hermione qui lisait un livre sur l'un des canapés de la salle.

- 'Les misérables' ?, dis-je en mettant légèrement ma tête sur le côté pour pouvoir lire le titre, C'est un livre d'un auteur français non ? Victor Hugo je crois. Dis-je.

Sorcière et metamorphomage TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant