Chapitre 18

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Dans la peau de Malick

- Pourquoi tu as aussi peur de moi ?

- ...

Je me levai pour partir, je savais qu'elle n'allait pas me répondre.

- Merci...

Je me retournai pour la regarder.

- De m'avoir soigné.

Je souris puis sortis pour la laisser un peu seule.


Comment un homme pouvait frapper une femme ? Quand je l'ai vue par terre je...

Je voulais la soigner mais elle m'avait tellement mis en rage. 


Flashback (Chap.10)

Idriss - Il te plaît toi ?

Hayat - Tu racontes quoi ? Pas du tout ! Je le déteste. Il est violent, c'est un vrai connard et il ne me plait pas et de toute façon, je suis là juste en attendant que vos ennemis m'oublient donc c'est juste une histoire de temps.

Fin du flashback (Chap.10)


J'étais juste derrière la porte.J'avais tout entendu, je me suis pris un mur en pleine face. J'étais choqué. Pourquoi en faite je dis ça ? Mais en faite c'est une pute comme les autres. Pourquoi j'avais pensé que... 

J'étais tellement énervé ! Je voulais me venger, lui faire regretter ses paroles. 


Flashback (Chap.11)

- Tu vas tout nettoyer sale pute, c'est clair ou tu as besoin d'un dessin ?

Elle me répondit pas. Je déteste ça.

- C'EST CLAIR ? * en lui tirant plus fort sur ses cheveux*

Les larmes aux yeux elle acquiesça. Elle avait qu'à pas faire la pute maintenant. Je partis de la maison en claquant la porte. Je me sentais pas bien. Je démarra ma voiture noir et me cassai de cette putain de maison.

Fin du flashback (Chap.11)



Mais quand Idriss est allé la soignée, j'étais encore plus énervé. Je savais même pas pourquoi.



Flashback

 Quand Idriss arriva, il vit une grosse tâche de sang par terre.

I - C'est quoi ça ?

M - De quoi ?

I - Fait pas le con Malick

M - C'est Hayat.

I - Hein ? T'es sérieux ?

Il courra dans les escaliers pour la chercher. Pfff. C'est pas sa meuf non plus.

Je donnai un coup dans la table. 

- Allah Allah ! (Expression d'énervement, pas possible de traduire mdrr)

Je me levai et montai les escaliers. Je vis la porte de la salle de bain entre-ouverte. Putain. Ils font quoi là !

... ( Vous connaissez la suite)

Fin du flashback 


J'avais dégagé Idriss. 

Elle était tellement mignonne quand je l'avais soignée. Elle avait eu peur. Je n'ai pas pu m'empêcher de l'appeler P'tit Coeur. Alors que cinq minutes avant j'étais en rage contre elle. Faut vraiment que je me calme.

Pour finir quand je suis redescendu vers les gars, Idriss me faisait la gueule. J'ai dû l'énerver. J'avais été assez sec avec lui à vrai dire. Mais il n'a pas à aller vers Hayat. Il n'a pas le droit.

M - Idriss

Il continu de regarder la télé comme si je ne l'avais pas appelé. 

M - Fait pas le gamin, répond.

I - Quoi !

J'aime pas comment il me parle. C'est moi qui l'ai kidnappée pas lui. 

M - Excuse de comment je t'ai parler avant mais t'as pas à aller vers elle.

I - T'as vu comment tu la traites aussi ?

M - C'est pas moi qui lui a fais ça !

I - C'est qui alors ?

Belin tourna la tête vers moi puis continua à regarder la télé. Il tenait un sac de glace sur sa tête.  Ça l'apprendra à ce connard.

I - Même si c'est pas toi, t'aurais pu la soigner après.

Il commençait vraiment à me péter les couilles.

M - Ta gueule.

I - Je sais que ça ta pas plus ce qu'elle a dit hier mais ce n'est pas une rais...

M - J'EN AI RIEN À FOUTRE D'ELLE D'ACCORD ?! FERME TA GUEULE PUTAIN !

Je partis dans le jardin fumer une clope. 

Putain il me saoul ! Il a raison en plus. Il prend trop la confiance là. Il la veux mais ça va pas se passer comme ça. Fallait la kidnapper avant moi. Maintenant elle est à... Putain on dirait un pd. Faut que j'arrête. 

Je jette ma clope par terre, l'écrase et rentre à l'intérieur. 

Belin - C'est quand qu'on mange ?

Malick - Parle même pas ou je t'éclate la tête contre le mur de nouveau.

Je monte la voir pour lui demander de faire de la bouffe, par ce qu' il commence à faire tard et depuis que je suis avec les gars ça fait un moment qu'elle n'est toujours pas descendue. On sait pas faire à manger nous pis au pire je l'aiderais à cause de ses blessures. Je toque à sa chambre. Aucune réponse.

- Hayat ?

Rien.

J'ouvre la porte et je ne vois pas d'Hayat. Je cours en bas et je crie.

- ELLE S'EST ENFUIE !

Idriss - QUOI ?...






Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant