Chapitre 39

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Point de vue de Malick :

J'avais trop les nerfs. Déjà elle me parle comme si j'étais son pote. Faut qu'elle se calme par ce que je peux très bien redevenir comme avant, même bien bien pire.
Tu veux partir ? T'inquiète pas, tu vas être servie.

Je dérapai sur la route et changeai de direction. Elle eût peur et s'accrocha à la portière comme une hystérique.
Vallah elle m'a pété les couilles. Maintenant ça va changer. On est trop gentils avec elle. Elle en a trop profité. T'inquiète même pas qu'elle va voir ce qui va se passer.

Hayat - AHHH ! T'es fou ! On va où ? Pourquoi t'a changé de direction ?

Je ne réponds pas. Si je réponds elle serait six pieds sous terre tellement je suis énervé. Mes mains sont moites à force de tenir fort le volant. J'hésite. Est-ce que je l'amène quand même au centre ? Ou on rentre à la maison ?

Hayat - Mais j'ai plus d'habits tu fou quoi ?
Malick - Je suis pas ton pote pour que tu me parles comme ça c'est clair ?

Je la fusillai du regard. Elle se tut et tant mieux j'en pouvais plus d'entendre sa voix.

Sur la route je vois un centre, pour finir je me parque quand même. Elle met les mêmes habits depuis que je l'ai kidnappé. Faut bien qu'elle les change. Je veux pas héberger une clocharde.

On sort de la voiture et je la vois comme si elle appréhendait quelque chose. Elle marchait la tête baissée et se cachait un peu derrière moi.

Malick - Y'a quoi ?
Elle tourna ses yeux bleus vers moi. Ses pupilles étaient très petite car le soleil était au rendez-vous aujourd'hui.
Hayat - Rien.

Soûlé, je marchai encore plus vite qu'elle ne me dise pas la raison. 

Malick - Je te laisse 45 minutes. Si tu reviens pas à l'heure tu sais à quoi t'attendre. Je te préviens juste. Faudra pas venir pleurer.

Elle lève ses sourcils.
C'est ça...
Je m'assois sur un banc et elle part en direction d'un magasin. Elle commence par le fond du centre pour revenir vers moi après. Chelou. Elle fait tout un plan limite juste pour des habits.

Je la vois vite fait plus loin allant dans une autre boutique avec quelques sacs. Il lui restait plus beaucoup de temps. C'est à dire, 14 minutes.
Moi je trainais sur mon tel. Normalement, quand je m'ennuie je parle toujours avec Idriss mais là c'est mort. Pas envie d'lui parler.
À l'appeler tout le temps Bella, à lui parler comme un pd franchement je peux m'en passer. J'avais compris qu'il...

J'arrête direct de réfléchir à ce sujet lorsque je vois l'heure. Putain. Je l'avais prévenue mais elle continue à dépasser les limites.
Je me lève en rangeant mon tel dans ma veste et marche en direction des magasins où je l'ai vu quelques minutes plus tôt.
Je la vois pas. Je commence à stresser.
Est-ce qu'elle aurait profité du moment pour s'échapper ou bien avait-elle prévu de le faire dès le début ?
Dans tous les cas, je dois la retrouver.
Je cours partout entre les rayons des magasins. Je la vois pas. En plus elle est petite ce qui ne m'arrange pas du tout.
Est-ce qu'elle est déjà sortie du centre ? Je serais là encore à la chercher alors que si ça se trouve elle est déjà en route pour aller chez elle. 
C'est tout ce qu'elle attend, rentrer chez elle.

Cette fois, je renonce. J'appelle Idriss.

Idriss - Allo.
Malick - C'est Malick, elle a disparu.
Idriss - Qui elle ?
Malick - T'es con ou tu fais exprès ? Hayat.
Idriss - Oh putain. J'arrive, envoie moi l'adresse.

Il avait parlé sèchement. Mais bien sûr, c'est normal, il s'inquiète pour sa "Bella".

Je ne lui envoie pas l'adresse du centre mais celle de chez elle. Au cas où elle essaie de rentrer.

Je faisais les rangées d'un magasin de chaussures quand j'entendis un cri qui fût après promptement coupé.
Je ne pris même pas la peine de savoir si c'était son cri ou pas, je couru en cette direction.

Je bouscule pleins de gens. Ils ne me laissent pas passer ces connards.

Malick - Bougez ! Laissez-moi passer putain !

J'arrive tout au fond d'un magasin de chaussures. Là où j'ai cru entendre ce cri.

Un grand homme se tenait dos à moi, tenant quelqu'un à la gorge.
Hayat.

Que va-t-il se passer après ? Qui est cet homme ? Pourquoi la tient-il par la gorge ?
C'est à vous de me le dire 😉
J'espère que ça vous a à nouveau plu si c'est le cas je compte sur vous pour les votes et les commentaires. C'est pour moi la façon de comprendre que vous aimez ce que j'écris ❤️🍀
À bientôt !

Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant