Chapitre 2

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Je me réveille de mauvaise humeur. Je n'ai pas du tout envie d'aller à l'école. En plus ma seule amie Sevda, une turque aussi mdr, est encore en vacances, du coup bah elle ne pourra pas me défendre contre les autres cons.

J'ai vraiment envie de louper les cours mais c'est impossible, mon frère me ferait la misère.

Je me lève et vais direct me préparer un petit déjeuner léger par ce que je n'ai pas très faim aujourd'hui.
Je me lave ensuite les dents, m'applique une crème par ce qu'il fait froid (on est le 8 janvier) et que du coup ma peau est sèche et je vais m'habiller. Je met un pantalon gris avec un nouveau pull, que j'ai acheté hier, bordeaux écrit en doré Charming et des bottines bleues foncées que j'ai acheté pendant les vacances.
Je descends et mets ma veste quand Akif (mon grand-frère) me bouscule très fort et que je tombe par terre.
Hayat - Mais ça va pas ou quoi ?!
Akif - Ta gueule toi.
Hayat - Tu me parles autrement Akif, je suis pas ta merde.

D'un coup il s'avance vers moi en avançant son torse vers l'avant, juste pour montrer ses muscles.

Akif - Tu fermes ta gueule ou c'est moi qui va le faire.
Hayat - Tu te prends pour qui ?! Arrête de te rapprocher !

Il me prend par la veste au cou et me colle contre la porte d'entrée.
Akif - T'es vraiment une conne.
Hayat - Laisse-moi !

Il me lâche et me donne un coup dans le ventre avec son genou et part dans sa chambre.

Je suis tombée par terre. Je me suis mise en boule, tenant mes jambes. J'essayais de ne pas pleurer, ma bouche se déformait mais mes yeux n'avaient pas encore déversé une seule larme.
Je me lève doucement, regarde vers la porte de sa chambre puis pars en claquant la porte et cours. Je pleure à chaude larmes, mais je me calme petit à petit, il ne fallait pas que les gens le remarque.
Super rentrée de vacances !
Cinq minutes plus tard, j'arrive au collège. J'avais déjà essuyé toutes traces de mes pleurs. J'entre à l'intérieur alors que la première sonnerie avait déjà retentit. J'aime pas par ce que du coup tout le monde regarde les derniers arrivants depuis les étages au-dessus.

Deux filles me regardaient avec un regard hautain vers les escaliers. Le genre de filles qui ont un corps de rêve, que je précise ne me ressemble pas, et qui sont des pestes.

Fille 1 - T'as pas changé en deux semaines, toujours aussi moche à ce que je vois.
Fille 2 - PAHAHAHAH GRAVE !!!

Je ne les regarde même pas et continue ma route et monte les escaliers pour aller dans ma classe. Je suis seule à une table vu que Sevda n'est pas là.

À midi je sors enfin de cette classe, ça m'étouffe, en plus de ça j'ai un mal de tête et j'ai envie de crier sur quelqu'un. Je suis plutôt timide du coup je ne le fais jamais, normalement.

Je m'assis à une table avec mon petit plateau de brocolis, purée de pomme de terre et steak et commence à manger avec mes fourchettes en plastique.

...- Eh la petite conne, tu dégages maintenant c'est notre place ici.

Toute la bande de connu-là étaient devant moi. Même les deux filles de ce matin.
Je m'en fou, la meuf elle peut parler toute seule. Ils peuvent bien aller à une autre table, y'en à pleins de libre, qu'ils fassent pas chier.
En plus il y a toute la cantine qui nous regardait par ce que c'est la meuf du collège, la plus belle, dont toutes les filles envient. On va l'appeler "La peste".

La peste - Dégage tu comprends pas ?
Hayat - Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu ne fermes pas ta gueule deux secondes.

Je détournai mon regard de sa tronche de cake et continuai à manger comme si rien ne s'était passé.

Là tout le monde étaient choqués, même moi. C'était pas par ce que ma phrase était tranchante ou quoi mais par ce que d'habitude je ne dis jamais rien et que là bah je l'avais répondu. Normalement j'aurais levé mes petites fesses et me serais déplacée. J'étais quand même fière.
Elle leva sa main pour me gifler mais je la pris avant et la jeta dans ma purée. Il y en avait partout sur sa manche. Tout le monde rigola. Moi j'avais un air neutre sur mon visage pour temps dans ma tête j'étais en train de m'étouffer de rire.
- Tu vas le regretter connasse ! Cris-t'elle dans toute la cantine.
Et elle partit en furie dehors de la cantine.

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Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant