Chapitre 25

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Malick prit sa veste et sorti. Je laissai deux trois larmes couler. Je fermai les yeux le temps de reprendre mes esprits quand j'entendis la porte s'ouvrir.

Hayat - Pars Malick !

Pas de réponse. Je sentis soudain un tissu sur ma bouche puis je tombai dans un profond sommeil...


Rêve qui vire au cauchemar...

Je me réveillai ayant mal partout. Au ventre par ce que je n'avais toujours pas mangé, à la tête et au dos. J'ouvris mes paupières et distinguai... Rien. Je fermai mes yeux et les rouvrit. Je m'adaptai à la luminosité de la pièce. J'étais couchée par terre, à même le sol, dans une pièce sombre et vide. Je me souvins alors ce qui c'était passé à l'hôpital. Alors ce n'était pas un rêve ?

Je me levai doucement pour ne pas me donner de vertiges et cherchai une ouverture en tendant mes mains pour ne pas me prendre un meuble que je n'aurais pas vu. Je percutai quelque chose vers mes pieds. C'était des escaliers. Je grimpai en faisant des grandes enjambées ne sachant pas la grosseur des marches, pour ne pas que je tombe et tendit de nouveau mes bras. Je sentis une poignée, il y avait une porte. J'essayai de l'ouvrir mais elle était fermée, évidemment. Je frappai mes poings conte la porte ce qui me fit mal.

- Ouvrez- moi !

Aucune réponse. Je laissai tomber mes bras le long de mon corps. J'étais toujours en robe médical et j'avais très froid. Un frisson m'avait parcouru.

Tout d'un coup la porte s'ouvrit m'aveuglant à cause de la lumière. Je mit mes mains pour protéger mes yeux quand je sentis qu'on me poussa. Je tombai en arrière sur mes fesses. La pièce s'éclaira par je ne sais quel moyen. J'aperçus un homme en haut des marches d'escaliers, marcel noir, tatouage sur l'épaule, musclé comme un body builder.

- Hello bébé.

Il descendit les marches et se posta juste en face de moi. J'ajustai ma robe pour cacher le plus possible mon corps à cet individu.

- Tu as bien dormi ?

Hayat - T'es qui  ?

- On répond pas par une autre question bébé. De toute façon tu n'as pas besoin de faire genre que tu ne sais pas qui nous sommes.

Comment il était compliqué ce gars, il me faisait mal à la tête et j'avais pas envie de faire le jeu des devinettes. Je vis de plus près son tatouage, c'était un loup enveloppé dans le noir montrant les dents.

Hayat - Vous voulez quoi ? Je vous connais même pas et vous cherchez la merde.

- Parle mieux si tu veux pas regretter plus tard. Tu vas juste payer à sa place et l'attirer par la même occasion fait pas la meuf qui sait rien. On l'avait prévenu.

Hayat - Vous parlez de qui ? Et j'ai quoi à voir avec cette histoire ?

Il esquissa un sourire en coin.

- Ton mec. Tu vas juste nous servir d'appât.

Mon mec ? De qui il parle. Ahh nan mais ne me dites pas qu'il parle de Malick ! Offf nannn.

Hayat - Mdrr mais déjà c'est même pas mon mec donc faut vous calmez. Moi je suis pas dans vos histoires.

- Oue Oue mdrrr on connaît les meufs comme toi.

Hayat - Euhh je suis une meuf comment stp?

- Une pute mdrrr.

Je me levai et le giflai. Nan mais le gars il avait cru que j'étais son chien. Même à un chien on parle mieux. Il était étonné mais il s'est vite repris. Je vis son bras se contracter comme si il soulevait une altère de 100 kg. Oulala Hayat tu vas plus t'appeler Hayat bientôt mais Ölüm (mort).

Il commença à s'approcher de moi. Je courrai vers le fond de la pièce.
- Tu cherches la merde ? Bah tu vas la trouver.

Il me prit les cheveux et me les tira vers le bas. Il avait vraiment une poigne ce connard. J'essayai de desserrer sa force sur mes cheveux mais impossible.

Hayat - Arrête !

Il commença à sourire.
- T'as cherché tu as trouv...

Un bruit résonna dans toute la pièce. Il se retourna, avec moi à cause de mes cheveux.

? - Tu fais quoi là.

Le gars qui me tenait les cheveux me regarda et me lâcha en me poussant contre le mur. Je me cognai la tête. J'étais sonné.

? - Au lieu de faire le con ramène moi les outils.

Il se dépêcha de sortir. Quand à l'autre gars (gars 2) il se tourna vers moi.

Il me regardait avec haine. On aurait dit qu'il était fier. Il avait aussi un tatouage d'un loup, mais au coup.

 Je crois qu'ils ont pas compris que Malick s'en contre fou de moi. Ils ont trop cru qu'il allait venir me chercher je sais pas quoi pour que je l'attire à eux. Ils me font presque rire, sauf quand j'ai entendu le mot "Outils". Là j'ai quand même peur.

Gars 1 - Voilà monsieur.
Il lui passa une chaise et déposa à côté du gars 2 une petite mallette.

Gars 2 - Casse-toi maintenant.
L'autre s'exécuta. Mes poils s'étaient hérissés.

Le gars 2 plaça sa chaise en face de moi.
- Tu sais ce qui t'attend ?

J'allais pas lui faire le plaisir de lui répondre.
Ça se voyait que ça l'avait énervé.

Il m'attrapa le bras et m'assis sur la chaise. Il prit une corde en me gardant sur la chaise pour ne pas que je m'enfuie. Ces connards ils avaient pensé à tout. Il m'enroula la corde tout autour de moi, c'était bien serré en plus, limite ça m'étouffais. Là faut dire que je me faisais presque pipi dessus. Comment j'allais sortir d'ici si je suis attaché avec une corde sur une chaise et qu'on me surveille ? Ma liberté je ne l'aurais jamais...

Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant