J'allais refermer la porte quand elle se bloqua. Je regardai la cause quand la porte poussa sur moi. Je lâchai la porte car la force qui y était mise était plus forte que la mienne.
Des cheveux bruns ébouriffés et des yeux vert clair firent leur apparition. Je restai figé.
Lui, il me regarda à peine puis continua sa route sans se soucier de moi.Hayat - Non ! Attend...
Je lui pris son bras pour qu'il se retourne vers moi.
Ses yeux plongèrent dans les miens. Son visage n'avait aucune expression. Ou peut-être de la colère. Ses yeux me gênaient vraiment. Je baissai ma tête, déstabilisée par son imposante stature.
Je n'ose plus parler. Je me sents en faute. J'ai tellement peur qu'il puisse penser qu'il se passe quelque chose entre moi et Idriss.Voyant que je ne parle pas il se retourne et va pour monter les escaliers.
Je ne réfléchis pas, car je sais que si je le fais je ne me lancerais jamais. Je courus et avant qu'il monte une marche, je montai sur la première et lui fis face. Il était blasé. Mais je ne me décourageai pas.
Hayat - Je.. Merci beaucoup.
Je ne voulais pas qu'il parle pour me recaler ou me dire des paroles blessantes alors je ne le laissai pas le temps, j'enchaînai.
Hayat - Pour tout. Pour Idriss.. je que tu saches qu'il n'y a rien entre lui et moi et bref. Mais surtout pour ce que tu as fais pour ma mère. Grâce à toi elle est venue me voir et ..elle me croit ..et...
Les larmes me monte aux yeux comme d'habitude lorsque je parle de ma famille.
Sans que je m'y attende il se pencha vers moi et prit mes lèvres en otage. Je laissai échapper un petit bruit d'étonnement de ma bouche. Ses doigts passèrent sous mes yeux pour essuyer mes larmes avant qu'il glisse ses bras sur ma taille. Son bras gauche m'entourait tandis que son autre bras me tenait le haut du dos. Il est tellement grand que même avec une marche de plus que lui je suis de un ou deux centimètres plus petite que lui.
Après un moment que je ne saurais d'écrire, que le temps ne faisait pas parti et que des frissons et des sensations dans mon corps explosaient en moi, il se décolla.
Je pus reprendre ma respiration même si je n'avais pas voulu me détacher de ses lèvres.Ses yeux scrutèrent ma réaction. Je peux vous dire que j'étais plus que choqué. Son expression montrait quelque chose qui ressemblait à ... Non, je dois rêver. Il faut que je me pince le bras. Tout ça c'est mon imagination. Je dois me réveiller. C'est trop beau pour être vrai.
Soudain il me dépassa et partit en haut.
Trop beau pour être vrai, qu'est-ce que je disais ?
Alors je me pinçais le bras. Je ne me réveillai pas alors je recommençai. Mais je pinçai sûr fort que je lâchai un cri puis regardai la marque de mes ongles sur ma peau. Je saignais.
Sale idiote.
Ta. Gueule ! C'est toi qui m'insinue que je rêve et après tu me traites d'idiote ? Faut savoir conscience à deux balles trente.
J'attendis le bruit de sa porte se fermer avant de me laisser glisser sur la marche en tenant la rampe d'escalier. Je peux paraître pathétique mais je touchai mes lèvres avec mes doigts. La scène se déroulait en boucle dans ma tête.
Mais que c'est-il passé bordel ?
Après plusieurs minutes, à rêvasser je me relevai. Il faut que je cuisine, il est déjà bien tard. Je ne devais pas penser à ce qui s'est passé.
J'ouvre le frigos pour voir qu'est-ce que je pourrais bien faire. Je vis de la viande hachée et dans l'armoire du bulgur (féculent turc) alors je décide de faire des köfte (boulettes de viandes qui sont fait en Turquie mais également dans d'autres pays et aux Balkans) avec du bulgur et de la sauce tomate.
Je mets de la musique sur mon téléphone mais pas trop fort. Je ne veux pas que Malick m'entende. Je suis tellement gênée, qu'est-ce qu'on avait foutu ! Il ne faut pas que j'y pense autrement je ne cuisinerais jamais alors que mon ventre ne fait que de gargouiller.
Je déposai un plat sur la table comme ça on peut se servir sans se lever. Je pense que ce sera très bon par ce que le plat dégage une de ces odeurs !
Alors que j'allais les appeler je me rends compte que l'ambiance sera vraiment mauvaise. Entre yeux noirs avec Idriss et gênance avec moi ça ne va pas être chouette. Je décide donc autre chose. Avant de les faire venir je pris mon assiette sur la table, me servit et les appelai à table.
Je préfère manger seule ce soir. J'ai besoin de solitude un peu pour reposer ma tête qui risque d'exploser avec ces événements.Étant donné que je m'enfuyais dans ma chambre je ne voulais pas les croiser alors je montai comme une folle les escaliers avec mon assiette dans ma main quand je percutai quelque chose ou plutôt quelqu'un et allai tomber quand on me rattrapa par la taille.
Qu'en pensez vous de ce chapitre ? Comment avez vous trouvé ce baiser ? Son tout premier baiser, il faut le préciser 😏😂
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Deux cœurs troués - Hayat
AventuraPapa... Quand tu es parti de ma vie, elle a changée. Quand lui il est venu dans ma vie, elle a aussi changée. C'est du vécu mais pas tout et heureusement ;) Il y a des dialogues en turcs 🇹🇷 avec traduction. Bonne lecture ❤️ #747 Dans la catégori...