Chapitre 27

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Point de vu de Malick :

J'étais choqué quand elle m'a dit que c'était son frère. Il l'a frappait. Comment on pouvait faire ça franchement. Si ça se trouve la marque qu'elle avait avant sur le cou c'était à cause de son frère. Mais il l'aurait étranglé ? Je ne savais pas trop quoi penser, elle devait vraiment beaucoup souffrir. Mais wesh je dis quoi là. Qu'est ce que j'en ai a foutre d'elle sérieusement ? Avec sa tête-là. *Sourire* 

- Euhhh cache tes dents frère. 

Ouais je me parle à moi-même et alors ? 

Nan mais je peux pas la laisser seule dans un moment comme ça quand même. Elle n'a personne-là. 

Je fais demi-tour et ouvre la porte de sa chambre.

- Hayat ? Hayat ! ELLE A DISPARU DE NOUVEAU PTN !


Point de vu de Hayat :

Je n'ai pas dormi de la nuit. J'étais toujours attachée sur cette putain de chaise. Quand j'essayai de me délivrer mon épaule me faisait hyper mal. Si quelqu'un pouvait m'aider...

Je n'avais plus de force. J'en avais marre. J'avais juste besoin d'une personne qui puisse me faire sortir d'ici.

J'attendis un moment qui me paru une éternité jusqu'à ce que j'entende du bruits. La lumière apparu d'un coup, je cachai mes yeux de la luminosité. J'étais aveuglée. 

- Salut pupute, tu as bien dormi ?

Pas besoin de le voir pour reconnaître sa voix .

Je ne réagis pas. Même en moi je n'éprouvais pas le sentiment de colère. Je n'avais plus la force de me rebeller. Pour moi s'en était de trop. Mes yeux pointaient le vide. J'étais comme morte de l'intérieur. 

Je sentis une vive douleur à mon épaule. Il m'avait donné un coup sur la brûlure. 

- MDRRR. Bon.. passons aux choses un peu plus sérieuse. 

Il sembla réfléchir.

- Je sais pas trop par quoi commencer aujourd'hui. Toi t'as une idée ?

- Ah oui c'est vrai, j'avais oublié que tu ne pouvais pas parler.

Il mit sa main sur le bout du scotch et tira hyper fort. Ça m'avait déchirer la bouche. 

Hayat - AHHHHH !

Je mis directement mes mains sur mes lèvres. 

Le sourire aux lèvres, ça l'amusait. 

- Alors ?

Hayat - Laissez-moi juste partir... S'il vous plaît !

- Si tu as cru que c'était en faisant la pute que t'allais partir tu te trompes. Mais ne t'inquiète pas, tu ne vas pas t'ennuyer. 

Mes derniers espoirs s'étaient envolés. J'avais abandonné. Je pensais juste comment j'allais mourir, de quelle manière ?

Il ouvrit la mallette et sembla hésiter. 

Il sortit deux outils, une dans chaque main. Il se retourna vers moi et les montra.

- Celle-là ou celle-là ?

J'avais compris que c'était la fin...





Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant