Chapitre 54

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Je voudrais crier, crier ma souffrance, ma douleur, ma tristesse et ma colère. Mais je me tais et subis. J'ai cherché, je trouve comme on dit. J'aimerais me rebeller mais comment ?

J'étais par terre, tellement remplie de coups que je ne bougeais plus. Il arrêta d'un coup.

- C'est de ta faute si je te frappes tu le sais mieux que quiconque. T'es la cause de tout. Tu es maudite. Tu as cassé notre famille. J'étais mieux sans toi. Quand t'es arrivée au monde tu as pourri ma vie ! Ma vie et celle de papa et maman ! Ils ne s'occupaient plus que de toi. Moi je pouvais crever ils n'auraient rien fait pour moi. Toi à peine tu avais une bosse à la tête on t'enmenais à l'hôpital. T'étais la chouchoute ! Tu n'es pas ma soeur, je ne t'ai jamais considéré comme tel. J'espère que tu seras puni par Allah ! Que t'auras des malheurs et que tu auras que ce qu'il te mérite.

Tout ce qu'il me disait me déchira le cœur. Chaque paroles qui sortaient de sa bouche s'imprimaient dans mon esprit. C'était un cauchemar. Le pire cauchemar de ma vie. Il fallait que je me réveille. Que je retrouve mon frère. Pas le diable qui était en face de moi.

Mes mains étaient de chaque côté de ma tête. Je me sentais mal, très mal après toutes ces paroles remplies de méchancetés.

J'essayais de faire le moins de bruits possible, j'étouffais mes pleures avec mes mains.
Je ne le regardais même plus, par peur qu'il continue.

Tout d'un coup il frappa du poing contre le bureau. Je relevai la tête. Il renversa toutes mes affaires de bureau par terre. Ma trousse de stylo, mes anciens cahiers, ma bougie et ma lampe.

- Arrê..te, sanglotais-je.

Il se retourna vers moi. Ses yeux me lançaient des éclairs. Il avança d'un peine un pas que tout d'un coup j'entendis quelqu'un accourir. Oh non.

Elif, anne (maman) - Qu'est-ce qu'il se passe ici !

J'essuyai rapidement mes larmes avant qu'elle ne le voit.

Il se retourna vers elle.

Akif - PLUTÔT QU'EST-CE QUELLE FAIT LÀ !

Je déteste quand il lui parle comme ça. C'est sa mère, je ne comprends pas les gens qui n'ont pas de respect envers la personne qui leur a mise au monde, envers la personne qui vous à donner la vie et beaucoup d'amour.

Anne - Tu me parles comment sen ? (Toi ?) Tokat istiyor musun ? (Tu veux une gifle ?) Je suis ta mère pas ta copine Akif. Tu viens à je ne sais quelle heure du matin et tu oses crier ? Sur moi en plus ?!

Il ne répondait pas mais gardait son air supérieur.

Ggggrr.

Elle me jeta un regard. J'étais par terre, avec une horrible allure à mon avis.

Anne - Pourquoi tu criais ?

Akif - C'est simple, elle n'a rien à faire ici.

Il parlait en se contenant, il risque d'exploser contre elle et moi d'un moment à un autre.

Anne - Est-ce que c'est ta maison ? Non. C'est ta soeur et elle a le droit de vivre ici.

D'un côté je ne veux pas que anne lui fasse la moral, j'ai peur que ça parte en troisième guerre mondiale, ou plutôt en 1839 ème guerre mondiale.

(Avouez vous n'avez pas lu le chiffre mdr)

Akif - Non elle n'a pas le droit.

Ses narines gonflaient puis dégonflaient tellement il était énervé et qu'il essayait de garder son sang froid.

Akif - Elle a détruit notre famille, elle traîne à gauche à droite, je ne te l'ai pas assez dit ? Ça ne te suffit pas ?

Anne - AKIF !

- Pffff j'ai compris. Tu te remets de son côté. De toute façon ça a toujours été comme ça.

Il se tourna vers moi.

- T'as toujours été là préférée et à un moment j'ai cru que t'étais partie pour de bon. Mais apparemment pas, malheureusement. J'aurais même voulu que tu partes dans un autre pays, que tu te fasse kidnapper ou je m'en fou mais que tu paies pour tout ce que t'as fais, pour tout ce que t'as brisé. J'en ai marre de toi, t'as gâché ma vie, je te hais. Si ce n'est pas toi qui pars c'est moi qui partirai.

Anne avait les yeux pleins d'étonnement. Tout ce qu'il avait dit, jamais il n'en avait dit autant et d'aussi grande méchanceté devant elle.
Et le fait que j'ai vraiment été kidnappé sans qu'il ne le sache mais qu'il le pense vraiment était horrible.

Anne - Quoi !

Akif - On sait tous qui tu aimes et qui tu t'en fou, je me casse de cet endroit.

Il sortit de la chambre. Anne le suivit toute chamboulée.

Je me levai tout doucement. J'avais des douleurs un peu partout.
Je rejoignis anne à l'entrée. Il mit sa veste et son téléphone dans sa poche.

Akif - J'ai juste une dernière chose à dire, si tu as la malchance de me recroiser Hayat, si tu as vraiment la malchance de tomber sur moi, sache que tu le paiera cher pour tout ce que tu m'as fait surtout que tu n'as rien payé jusqu'à maintenant.

Mon sang fit tout le tour de mon corps en quelques mini secondes.

Hayat - J'AI DÉJÀ TOUT PAYÉ T'ENTENDS ? TU M'AS FAIS PAYÉ DES CHOSES QUE JE N'AI RIEN FAIT ! TU M'AS FRAPPÉ JE NE SAIS PAS COMBIEN DE FOIS TELLEMENT TU L'AS FAIT. JE N'AI...

Il se retourna et ne m'écouta même pas. J'avais les nerfs au plus haut niveau. Je voulais le prendre par la veste et le retourner pour qu'il m'écoute. J'avais la tête rouge et j'avais très chaud.
À chaque fois il se prend pour la victime alors qu'il en est l'unique acteur.

Des larmes de rages maintenant dévalaient mes joues. Mon cœur était gros comme un ballon qui allait exploser tellement il était rempli d'émotions trop fortes pour mon petit cœur.

Anne avait les larmes aux yeux. Jamais il nous avais fait ce coup.

Anne - Tu vas où ?! Akif viens ici.

Akif - Là où elle n'est pas. Je m'en vais chez ma futur femme.

Sa futur femme ? Alors il va vraiment se marier.

Est-ce qu'elle aussi il va la frapper ?

Il descendit les escaliers et claqua la porte d'entrée du bâtiment. Maman le suivit jusqu'en bas en s'accrochant à son bras mais il le retira violemment. J'ai vu car je m'étais penchée au dessus des escaliers. Elle s'est assise sur les escaliers et commença à pleurer.
J'avais trop mal au cœur. Je descendis les escaliers la prit dans mes bras et on remonta chez nous pour ne pas alerter les voisins.

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Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant