Chapitre 4

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Non mais j'y crois pas ! Le mec il vient, me pousse et tout et à la fin il me kidnappe. Mais ça va la tête ?

Hayat - Mais laissez-moi partir !

Le con - Tu vas pas te taire à la fin ?

Je lève mes sourcils, d'où il me parle comme ça celui-là ?

Hayat - Tu me kidnappe et tu veux que je reste calme ?

Le con - Exactement.

Hayat - Tchiiiiip.

En même temps j'avais levé mes yeux au ciel. Je me sens fixée, en faite il me regardait énervé au rétroviseur.

Le con - Fais attention, je te préviens.

Ah oui ! Mais j'ai mon téléphone ! Je vais appeler la police, il va voir ce voyou. J'arrangeai mon sac à main par ce que l'autre con il l'avait tout renversé par terre vu qu'il l'avait jeté dans la voiture. Et je pris mon téléphone. J'ai eu au moins neuf appels et six messages. Putain je vais me faire défoncer. Trois appels viennent de maman et les autres c'est ceux de Akif et les messages viennent aussi de lui.

Message :

- T'ES OÙ ?!

- SALE PUTE T'ES OÙ ???!!!

- SI TU VIENS PAS TOUT DE SUITE  TU PEUX OUBLIER DE REVENIR À LA MAISON !

- T'AS QU'À DORMIR DANS LA RUE SALOPE !

- SALE MERD...

J'étais en train de lire les messages que Akif m'avait envoyé quand le mec m'a prit mon téléphone de mes mains ! Il a regardé vite fait les messages dessus, les sourcils froncés.

Hayat - Rendez-le moi !!! Nan mais ça va pas !

Il commence à ouvrir la fenêtre. Je vous jure que je le sentais pas.
Non, non, non !
Et il l'a lancé.

Mon téléphone ! Mon bébé !

Hayat - MAIS TU AS FAIS QUOI !

Le con - Bah je l'ai jeté, t'as pas vue ?

Hayat - Mais t'est un malade ! Pourquoi t'as fais ça !

Le con - Bah il vont nous pistez avec ton tel de merde.

Hayat - Et mon bébé !!! Et qui va nous pister t'es fou !

Le con - Rooh mais ta gueule un peu là, je l'ai fais et pis c'est tout. C'est pas tes affaires alors tu la ferme.

Il me soûl grave le mec-là. Il jette mon téléphone comme ça, tranquilou pépère.

En attendant qu'on arrive je ne sais pas où, je regardais par la fenêtre comme une sdf. J'avais voulu essayer d'ouvrir la porte pour sortir mais c'était verrouillé.

On commença à me secouer, j'ouvris mes yeux et je me rendis compte que je m'étais endormis dans la voiture. Je sors avec mon sac et je regardai où nous étions arrivés.

On est à côté d'une grande forêt et il y a une immense villa à côté , elle était juste WAOUH !

Hayat - On est tombé en panne ?

Je m'avance vers le capot et l'ouvre pour voir quel problème a la voiture, par ce que papa était mécanicien et il m'apprenait quelques trucs dans son garage et... bref.

D'un coup j'entends un rire, y'a quoi de drôle s'il vous plaît ?

Le con - Tu fais trop genre que tu sais faire la mécanique.

Je fermai le capot. S'il veut pas mon aide, qu'il aille se faire voir. Je m'assis sur la carrosserie.

- C'est ma villa, t'es vraiment conne toi.

Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant