Deux cœurs troués - Hayat

Chapitre 63

Père - Comment ça pourquoi ? Il faudrait bien que je voie...

Il s'arrête de parler et nous regarde tour à tour.

- Attendez, je ne comprends pas... Vous n'allez pas vous unir ?

NEEE !? (QUOIII !?)

Malick - Mais tu sors d'où ce truc !?

Un grand silence tombe sur la pièce. Plus un bruit régnait, même pas les cuillères dans les thés.

Père - Alors qu'est-ce que vous faites chez moi !

Mais what ?! Vallah moi je comprend rien du tout. Mon cœur bah très fort.

Son fils avait les poings fermés. Son visage n'était plus illuminé.

Père - Tu ramènes une femme et... AH ! Sortez de chez moi !

Je sursaute tellement il a crié fort.Mais c'est quoi son problème ? Franchement plus perdue que moi il n'y a pas. C'est comme si j'étais dans une scène de théâtre dont je ne connaissait ni les acteurs ni le déroulement. Je voyais seulement.

Murat (son père) se leva tout de suite. Il avait la tête tout rouge.

- Sort de chez moi ! C'est tout de ta faute, tu le sais et en plus tu oses revenir ! Avec une femme sans la marier ! Partez, partez !

Malick se leva, moi j'étais choquée, immobile sur le canapé. Le changement qu'il y a, en seulement quelques minutes me déstabilise.

Ses yeux lançaient des éclairs dans toute la pièce. Il me regarda et gueula :
«SORTEZ ! Et toi je ne veux plus te revoir !»

Il nous leva de force et nous mis dehors.

Avant que la porte se ferme, on entend d'une petite voix :« Pourquoi tu cries papa ? C'était qui ? », Murat réagit au quart de tour avant qu'on ne puisse faire quelque chose, en nous claquant la porte au nez.

Malick s'était dirigé furieusement vers la voiture en lui donnant un gros coup de pied. En temps normal, je lui aurais dis que ça ne sert à rien de se faire mal et de casser des choses mais là j'étais plus trop sur terre.

C'est un film tout ça. Il vient me chercher, m'amène chez son père, son père change d'humeur à la seconde et nous cris de sortir de chez lui. Quelqu'un peut m'expliquer ?

J'entrai dans la voiture en claquant la portière. Son visage était tourné vers l'autre côté.

Hayat - Alors, tu peux m'expliquer ?

Silence pendant 20 ans bien sûr.

Hayat - Je te parle.

...

Mes nerfs montent gentiment. Je déteste quand je ne suis pas au courant de quelque chose et qu'en plus on ne me répond pas.

Hayat - Malick !

Toujours aucun geste. Si c'est comme ça je peux m'en aller tout seule.

J'ouvre la portière et jette mon sac à main sur mon épaule. Je sors de la voiture quand il me rattrape la main. Il me tira à l'intérieur de la voiture, ma main qui tenait la poignée a donc aussi était tiré, elle se ferme en même temps que je m'assis sur le siège.
Il démarre tout de suite.

Hayat - Pourquoi tu m'a amené ici !

Malick - Je suis qui pour toi ?

Hein !?

Petite partie ! 🥰 profitez bien de vos vacances ☀️Gros becs ❤️