Chapitre 23

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Chaque fois que j'avais une altercation avec mon frère je devenais quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre était fou, hystérique mais ce quelqu'un fallait le comprendre. Se faire taper par son frère alors qu'on l'aime au fond de nous ça faisait tellement mal, ça fait plus mal que ses coups sur notre corps. En plus que ce soit régulièrement.

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Je me réveillai, le visage noyé de larmes au souvenir de cet affreux souvenir.


Je voulu m'essuyer mes larmes avec ma manche, mais je n'en avais plus. Je remarquai que j'étais en robe d'hôpital.

- Mais je fais quoi ici !?

J'étais dans un hôpital c'était sûr. Avec une chambre tout en mur pâle et les meubles en blanc, ainsi que des tuyaux etc.. près de mon lit ce n'était pas compliqué à le comprendre.

J'avais un mal de tête pas possible et mon cou aussi me faisait mal. Je touchai ma tête quand je me souvins que j'avais saigné à cause d'Akif. Mais je sentis un truc bizarre, j'avais un bandage sur ma tête.

Franchement il y avait souvent des moments où je déprimais. J'étais triste, je pleurais. Bah c'est comme maintenant, ça me submergea. Mais j'en avais marre de pleurer. Je me sentais trop faible. Je me faisais pitié à moi-même. Je fermai mes poings en plantant mes ongles dans ma peau, extériorisant ma rage contre ma foutu vie. Pourquoi m'avait-on éviter la mort si c'était pour que je souffre à nouveau ?... Les larmes refirent surface dans mes yeux. J'en avait marre.

Je criai :

- J'en ai marre ! J'en ai marre putain ! J'en ai marre...*Pleure* Pourquoi ?!...

Je commençai à sangloter. J'en voulais au monde entier. Il y avait des gens qui avaient encore leur père, un frère génial qui les aimait, de l'argent et une vie heureuse. Moi, j'ai rien ! Strictement rien ! J...

La porte toqua et s'ouvrit.

Je tournai vite la tête et fixai le plafond pour faire partir ces foutues larmes.

Je sentis le lit s'abaisser. On me mit une mèche derrière mon oreille.

?- Tu te sens comment ?

Je fronçai les sourcils. Nan, me dites pas ça. J'ai pas fais tout ça pour rien. Je croyais que ça ne pouvait pas être pire, mais je me suis trompée...

Hayat - À ton avis ?

Je l'ai regardé avec un regard glacial.

Pourquoi il est encore là ? J'en ai marre de lui ! Ça fait maintenant longtemps que ses poursuivant m'ont vue et il s'est rien passé donc pourquoi il continu !?

Hayat - Tu fais quoi ici.

Ses yeux se couvrirent d'un voile. Il se leva.

Malick - À ton avis.

Il ouvrit la porte et la claqua en partant.

Une sorte de froid m'envahit. J'avais comme de la culpabilité dans mon coeur, mais je l'écartai de ma pensée...


Excusez-moi mais je pense que je posterais un peu moins prochainement étant donné que le ramadan est arrivé. Ramadan Moubarak pour tous ceux qu'ils le font J'essayerais quand même d'écrire mais ce sera plus dur. Merci pour votre compréhension et votre patience ainsi que vos lectures et vos votes ❤️

Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant