Je me réveillai en sursaut. J'avais le dos trempé de sueur et la couverture me collait à la peau de mes jambes.
J'attends un petit peu que mon cœur reprenne un battement plutôt normal puis soulève la couverture, me lève et ouvre la fenêtre à tâtons dans le noir. J'avais trop chaud.
J'avais fait un cauchemar. Je ne me souviens que d'une chose, c'était sur Akif et c'était loin d'être un joli rêve....
La température ne baissant pas, je m'assieds sur mon lit en allumant la petite lampe de chevet. J'étais encore sonnée de fatigue. Ça n'avait pas été un sommeil réparateur en tout cas. J'avais le dos courbé, mes mains tenant ma tête, dans les vappes, en attendant que je m'endorme définitivement. Je m'endormais presque, en lâchant mon bras ce qui me faisait pencher en avant plusieurs fois. J'avais très mal au dos maintenant.
Soudain j'entendis un bruit de clé. Ma porte était entrouverte et étant donné qu'elle donnait sur le couloir qui mène directement à l'entrée j'entends très bien ce qui se passe.Il est quelle heure ?
Je n'entendis que le bruit de clef posé sur la commode. Il y'avait des petits bruits que je ne distinguais pas.
J'avais peur qu'il me voit maintenant. Tout d'un coup je n'entendis plus de bruit. Comme s'il s'était immobilisé. Finalement je ne suis pas sûre si c'est vraiment Akif, ça me fait peur. Je regardai autour de moi, même si je ne voyais que du noir, à la recherche de quelque chose pour me défendre au cas où. Avant que je ne fasse un geste de plus un bruit me fit faire un arrêt cardiaque.
La lumière s'alluma et les yeux d'Akif, vifs comme un aigle ayant trouvé sa proie, me regardaient avec électricité. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu.Akif - Tu fais quoi ici !?
La porte s'était écrasée contre le mur.
Je levai mes sourcils. Mais mdr.
Bon en vrai je savais que j'allais regretter ce qui allait se passer mais je ne supporte pas qu'on me marche dessus.Akif - Tu viens chez les gens, tranquille, et en plus tu ne me réponds pas, tu fais la ouf ? T'es tellement mal éduquée que t'as pas appris le respect sale tepu ?
Hayat - T'insultes qui de sale tepu ? T'es mon frère et entre nous deux c'est toi la tepu. Et puis niveau éducation t'as pas à dire à dire que le travail de maman à été mal fait, c'est juste toi qui es raté.
Le moment où j'avais fini ma dernière phrase, je me suis rendu compte que, j'étais dans la merde. Je vais me faire juste déchirer. Déjà, ce que j'ai dit je ne l'ai pas du tout pensé, c'était sur le coup de la colère.
Il me regardait avec une telle haine, ses veines sortaient de ses poings. Il s'approcha de moi doucement. Il n'a pas besoin d'aller vite il sait que je n'ai aucune chance de m'en sortir.
Pendant un mois je n'avais pas eu de coups et j'avais presque oublié ce que c'était. Sauf que les cicatrices ça ne s'oublie pas.Je me levai tout de suite et me mis devant la fenêtre, au plus loin de lui. Je n'avais strictement rien pour me défendre. Il avait les yeux rouge. Il me faisait pensé à un taureau, mais pas celui qui allait juste courir après le torero, celui qui va l'encorner au plus profond de sa chair.
Il me prit par les cheveux d'un coup et tira d'une force d'Ulk. Il me balaya les jambes et je tombai de tout mon poids sur ma taille. J'avais déjà hyper mal. J'essayai de me redresser en vain. J'étais encore pas bien réveillée et de toute façon sa force me dépassait largement. Je n'étais qu'un insecte pour lui.
Il commença à me donner des coups dans le ventre comme un fou.Flashback : rêve
Idriss - Le connard ! C'est moi qui devait être le père ! Je vais les tuer tu entends !? T'es ma femme, dans ce ventre il ne doit y avoir que mes enfants. QUE LES MIENS !
Il me frappait au ventre avec haine. Ses yeux étaient plus foncé que le noir. Je me tordais de douleur et lui continuait à me frapper. Soudain je vois Akif venir me frapper aussi.
Akif - Oruspu ! (Sale pute !) Je l'ai toujours su. J'ai honte d'avoir une soeur comme toi ! Baba (papa) devrait fermer les yeux depuis là-haut en te voyant enceinte de ce pauvre type !
Ses paroles tranchèrent mon cœur en deux. Ma plus grande faiblesse est de parler de mon père.
Fin du Flashback
Pas besoin de dire que je pleurais. Ça en devient une habitude. Pleurer chaque jour...
Il avait ma mâchoire entre sa main droite. Il serrait très fort, au point que ses ongles devenaient blancs. Je voyais presque le plaisir danser dans ses yeux pour le fait de me voir souffrir.
Il aimait tellement être au-dessus de moi, au-dessus des autres. De pouvoir me faire du mal sans que je puisse me défendre, et qu'il puisse me faire soumettre.Les coups me font mal mais le fait que ça soit mon frère qui me frappe me fait encore plus mal. Voir ses yeux rempli de haine, remplit mon cœur d'affliction.
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Deux cœurs troués - Hayat
AventuraPapa... Quand tu es parti de ma vie, elle a changée. Quand lui il est venu dans ma vie, elle a aussi changée. C'est du vécu mais pas tout et heureusement ;) Il y a des dialogues en turcs 🇹🇷 avec traduction. Bonne lecture ❤️ #747 Dans la catégori...