Point de vue de Malick :
Je me réveillai. Je rectifie, on me réveillait, et pas doucement. On m'étouffait. Je me débattis quand je vis le visage de Hayat.
Attend, attend, elle m'a prit dans ses bras ? En plus j'étais vraiment collé contre elle. Mmh...
Elle était toute gênée, elle tenait ses mains et les tortillaient.
Malick - Putain ! *je reprends ma respiration* Tu veux me tuer pour de bon ou quoi ?
Elle fit un petit rire.
Je la détaillai, elle n'était plus dans sa robe pleine de sang et toute déchirée. C'était une nouvelle qui lui arrivait à peu près à mi-cuisse.
Hayat - Me regarde pas !
Elle se cachait un peu avec ses petits bras comme une enfant. Je souris.
Elle frissonna, elle me regarda pour voir si j'avais cramé.
Malick - Viens là.
Je me décalai du lit pour qu'elle puisse se coucher aussi. Elle était méfiante, elle vint tout doucement, laissant ses pantoufles par terre.
Sans faire exprès, je frôlai ses pieds en refermant la couverture sur elle. Elle se crispa. On aurait dit qu'elle n'avait jamais eu une présence masculine vers elle.
Je m'endormis petit à petit tellement j'étais bien à ce moment-là.
Je m'étais réveillé depuis quelques minutes. Je regardais Hayat de près. Sa petite robe laissait voir ses épaules bronzés. Elle était mignonne comme ça. J'avais ma main sur son ventre. Alors que je la fixait depuis que j'étais sorti de mon rêve, quelqu'un frappa à la porte et entra, sans permission en plus.
Il regardait le sol, les yeux tristes quand il les leva et vit Hayat avec moi dans le lit. Il était perdu quand son cerveau comprit enfin. Et qu'un sourire apparu sur son visage.
Malick - D'où tu entres sans que je consente ? Imagine j'étais à poil.
Idriss - Mdrrrrr ! KO ! J'en peux plus de vous. C'est allé plus vite que ce que je pensais entre vous deux... Attend, attend, T'ES À POIL ?!!!
Il cacha ses yeux avec ses mains.
Malick - Putain t'es con ! Je suis pas à poil putain.
Idriss - Ahhhhh.
Malick - Tais-toi, tu parles trop fort, elle dort.
Il sourit. Quand il sourit comme ça c'est qu'il pense à des trucs chelou.
Idriss - Alors comme ça tu n'est plus célib, toi qui disait que t'avais un cœur...
Je le coupai dans sa lancée, on sait jamais si elle ne dort pas.
Malick - Ferme-la, elle pourrait entendre.
Il sourit encore plus.
Idriss - TU SAIS HAYAT, IL DEVIENT FOUUUU DE TOII !
Je le regardai comme un meurtrier. Je voulais pas me lever pour le foutre une droite par ce que j'étais bien dans le lit avec Hayat et j'aimerais pas qu'elle se réveille.
Malick - J'espère qu'elle a pas entendu, par ce que autrement je te nickerai.
Il rigola, il me prend même pas au sérieux mais il verra quand il recevra des coups celui-la.
Je sentis qu'on enleva mon bras d'un coup. Je vis qu'elle était réveillée. Putain elle a tout entendu ! Je vais le tuer.
Hayat - Tu fais quoi ici !?
Elle était très gênée. C'te fille tout le temps elle est gênée, c'est abusé.
Idriss - Bah de base j'étais venu voir Malick. Mais c'est plutôt à moi de te poser la question nan ?
Ses joues devenaient roses.
Malick - Ta gueule Idriss.
Idriss - Ohhh mdrrr il protège son namoureuseee !
Il fout quoi Idriss là ?! Je vais le nicker, il cherche trop. Je le regarde d'une façon qu'après il allait morfler ce connard.
Idriss - D'accord, d'accord je me tais.
Hayat - Et sors aussi.
Idriss - Eh Vah eh Vah ! Bande de méchants. Moi je viens vous voir si vous allez bien et vo...
Malick - Idr...
Il couru à la porte et sortit.
J'étais ... je sais pas. Ça m'as énervé qu'elle ait enlevé mon bras avant. Je veux savoir pourquoi, on était bien comme ça.
Malick - Et toi pourquoi t'as enlevé mon bras comme ça ?
Hayat - Bah...
Elle ne répondit pas.
Hayat - Je vais dans ma chambre...
Elle se leva du lit, mais je ne sais pas pourquoi mais je lui ai prit son poignet. Elle se retourna vers moi.
Malick - Ils t'ont pas loupé ces connards, tu as toujours mal ?
Hayat - Ce..ce n'est pas important, mais merci d'être venu..me chercher.
Malick - Mmh.
Elle avait sûrement encore mal et ça me faisait ..rien. J'en avais strictement rien à foutre. Je m'en battais les couilles. Déjà que j'ai dû aller à l'hôpital pour sa gueule, ça va aller.
On se regardait sans cesse. Je lui lâchai le bras. Sa peau toute... Putain. Ses yeux bleu océans me captivaient. Tout comme ses beaux cheveux qui lui tombaient sur les bras.
Elle couru d'un coup de la chambre. Je la voyais encore courir dans le couloir, sa robe qui virevoltait à ses pas...
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Deux cœurs troués - Hayat
PertualanganPapa... Quand tu es parti de ma vie, elle a changée. Quand lui il est venu dans ma vie, elle a aussi changée. C'est du vécu mais pas tout et heureusement ;) Il y a des dialogues en turcs 🇹🇷 avec traduction. Bonne lecture ❤️ #747 Dans la catégori...