Chapitre 9: Pas de friandises pour les vilains garçons.

703 38 0
                                    

Désolée pour la longue absence, il s'en est passé des vertes et des pas mûres dans ma vie ces dernières semaines. Pour me rattraper, je vous poste deux chapitres à la suite! N'hésitez pas à partager cette histoire si vous l'appréciez et mettre des petites étoiles!

Enjoy!

À l'aube, alors que Davy dormait encore, Astoria se glissa silencieusement hors du lit et s'habilla  avant de quitter les lieux. Elle avait passé une nuit exquise aux côtés du prince des Poufsouffles. Il était intelligent, tendre, bon danseur, romantique, gentleman et surtout... diablement bon au lit ! Un sourire niais au bord des lèvres, elle traversa la salle commune des Poufsouffles sur la pointe des pieds, sachant qu'elle ne serait pas la bienvenue si l'un d'entre eux venait à la surprendre. Les Serpentards étaient détestés de tous, surtout en ces temps de guerre, à part par de très rares élèves. Et bien qu'elle soit sans conteste extrêmement puissante, elle ne ferait pas le poids face à une bande de loyaux serviteurs du blaireau. Une fois dehors, elle pressa le pas jusqu'aux cachots et s'engouffra dans sa propre salle commune, priant pour ne croiser personne afin d'éviter les regards inquisiteurs.

Ses prières ne furent hélas pas exaucées, car sitôt qu'elle eut passé la porte, elle croisa le regard de glace de Malefoy, assis dans un fauteuil près du feu. Il semblait presque l'attendre, les bras posés sur les accoudoirs, son pied droit négligemment posé sur son genou gauche. Il était impeccable dans son costume noir taillé sur mesure, même s'il semblait ne pas avoir beaucoup dormi et avait les cheveux ébouriffés.

Astoria tenta de se défiler, en vain.

-Reste, ordonna-t-il d'un ton sec.

La jeune fille se retourna pour le regarder, attendant qu'il parle. Malgré les affronts qu'elle lui faisait depuis plusieurs semaines, il restait le prince des serpents et quiconque faisait partie de sa maison se devait de respecter son autorité. Drago se leva et s'approcha d'elle d'un pas lent, sans la quitter des yeux. Elle sentait ses yeux gris la transpercer du regard et fit de son mieux pour ne pas laisser son anxiété percer.

Il gravit les quelques marches qui les séparaient avant d'esquisser un geste vers elle pour remettre une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Elle détourna la tête brusquement, espérant lui faire comprendre d'un geste que c'était malvenu. Lentement, il se déplaça, jusqu'à se retrouver derrière elle. Astoria retenait son souffle, elle ne savait jamais à quoi s'attendre avec lui. Enfin, il esquissa un geste et se pencha vers son oreille gauche, dégageant sa nuque de quelques mèches brunes.

-Pourquoi lui ? Son ton était autoritaire, mais la colère ne perçait pas dans sa voix. Il semblait rester de marbre, comme à son habitude.

La jeune fille ne répondit pas, surprise de sa question mais néanmoins craintive de sa réaction. Impatient, le prince des serpents lui saisit les poignets pour la forcer à se retourner. Leurs visages se touchaient presque. Son regard d'acier était plongé dans les iris de la jeune fille. Il ne cillait pas et avait les sourcils froncés.

-Pourquoi lui ? Cria-t-il, la fureur se lisant alors sur ses traits. Astoria ferma les yeux, espérant qu'il ait insonorisé la pièce pour éviter que les autres n'accourent. Tentant de reprendre contenance, elle respira profondément et rouvrit les yeux tout en avalant sa salive difficilement. Elle était terrorisée.

-Davy est un garçon charmant. Mais je ne vois pas en quoi cela te regarde. Réussit-elle à articuler, avec le peu d'assurance dont elle était capable en ce moment même.

Malefoy fronça les sourcils avant d'éclater de rire. Mais pas d'un rire joyeux, un rire cinglant, forcé, où perçait la colère.

-En quoi ça me... En quoi ça me regarde ? Son rire s'évanouit. Il plongea son regard dans les yeux verts de la jeune fille, serrant ses poignets un peu plus fort. Astoria, je crains de ne pas avoir été assez clair. Il marqua un silence. Tu es à moi.

Destins Liés - Tome 1: LibertineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant