Chapitre 26 : Le premier jour du reste de ta vie.

413 27 0
                                    

Je suis de retour pour poster la suite et fin de cette histoire (oui, je sais, enfin!). Remerciez GinnervaWeasley et astroemeraude pour les coups de pression qu'elles m'ont mis (lol). Je ne suis pas entièrement satisfaite, mais je pense que je ne le serais jamais car j'ai simplement peur de laisser cette histoire derrière moi et de commencer autre chose. C'est la première histoire que j'écris de bout en bout et c'est donc un peu mon "bébé", même si j'ai des années d'expérience d'écriture infructueuse à mon acompte. J'espère que les derniers chapitres vous plairont tout autant que le reste. N'hésitez pas à laisser des commentaires pour dire ce que vous pensez, ça m'aide beaucoup à m'améliorer et ça me fait toujours plaisir. Enjoy!


Le lendemain matin, les trois amies furent réveillées par un soleil éclatant. Doris et Ilémina, toujours surexcitées, sautèrent sur le lit de la future Madame Malefoy en riant.

-Miss Greengrass, éminemment Malefoy, veuillez-vous réveillez ! Dirent-elles en chœur. Astoria, ayant pleuré en silence jusque tard dans la nuit après sa confrontation mouvementée avec Drago, n'avait pas le cœur à se lever. Si seulement elle pouvait rester couchée et éviter ainsi ses problèmes. Malheureusement, ses vœux ne pouvaient pas être exhaussés et c'est ainsi qu'elle se retrouva après une rapide douche, en train de manger un muesli aux fruits des bois –oui, oui, c'est excellent pour la peau lui avait affirmé Ilémina– dans la Grande Salle. Ses deux amies avaient fortement insisté pour s'occuper d'emballer ses affaires avant le départ, aussi n'eût-elle pas grand-chose à faire avant de se retrouver dans le train, au milieu des élèves surexcités par les vacances. Elle embrassa ses amies une bonne dizaine de fois avant de les quitter sur le quai, bien qu'elles les retrouveraient dans quelques heures. En effet, Astoria avait réussi à négocier la présence de Doris –ô combien contestée !– à condition de ne pas s'afficher seulement avec elle et Ilémina lors de la soirée.

Lorsqu'elle arriva au manoir familial, il était étrangement vide. Ses parents avaient-ils oublié qu'elle rentrait seule ? Elle déposa ses bagages dans l'entrée et se mit à leur recherche. Curieux. Alors qu'elle perdait espoir de les trouver, elle entendit des rires provenant du jardin. Elle s'avança prudemment et n'en crut pas ses yeux.

-Daphnééééééééé ! S'écria-t-elle, tout en courant vers sa sœur aînée.

Elle la prit dans ses bras et respira profondément son parfum aux arômes de pêche qui lui avait tant manqué.

-Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-elle surexcitée.

-Je ne pouvais pas manquer cela, n'est-ce pas ? Répondit sa sœur avec un sourire complice.

Astoria se tourna alors vers sa mère et l'étreignit.

-Je suis si fière de toi, ma petite fille. Dit sa mère et remettant une de ses mèches brunes en place. Ton père est chez les Malefoy, voir si tout se passe comme prévu. Moi, je dois aller chercher les robes chez Tissard & Brodette, mais je pense que je te laisse entre de bonnes mains.

Elle se retira avec un sourire.

Les deux sœurs passèrent l'après-midi à rattraper le temps perdu, la mine tour à tout affligée ou hilare selon les anecdotes racontées. Daphné lui raconta comme elle avait vogué à travers l'Europe avant de trouver un vieux couple de sorciers qui l'avait accueilli pendant plusieurs mois, comme elle s'était rendue en Allemagne pour tenter d'échapper à son quotidien morose où elle avait rencontré Tommy Yaxley, le cousin de Davy, comme elle était tombée amoureuse de lui dès le premier regard et avait immédiatement emménagé avec lui, comme elle s'était rabibochée avec leurs parents il y a plusieurs semaines et avait préféré garder la surprise pour les fiançailles. Astoria, quant-à-elle, raconta, un peu honteuse, les longs mois qu'elle avait passé à rendre Drago fou d'elle, les stratégies qu'elle avait mises en place, ce qu'il lui avait fait subir et son acte terrible de vengeance, les semaines passées à la tête des Serpentards et sa descente aux enfers depuis l'annonce des fiançailles jusqu'à sa remise de couvert avec Drago quelques jours auparavant. Rien, aucun détail n'avait été omis par la jeune fille. C'était ce qui lui avait le plus manqué avec Daphné : elle ne la jugeait jamais, qu'elle que soit l'ampleur de la faute commise.

Destins Liés - Tome 1: LibertineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant