Mon père était revenu à la maison pour le mariage malgré l'avis des médecins. Il était trop faible mais pour rien au monde il ne voulait manqué ce jour. En même temps si il y a un mariage aujourd'hui c'est uniquement pour lui.J'ai dormi chez Ayna comme il y avait du monde chez moi. C'est moi la mariée et c'est moi qui me fait dégager de ma chambre genre. Sa mère est venue nous réveiller à 9h pour qu'on aille se préparer chez moi. Avec Ayna, on se connaît depuis la primaire. Nos mères étaient souvent ensemble ce qui a fait qu'on s'est connu comme ça et ça a tout de suite collée. Depuis on ne se lâche plus. C'est la sœur que j'ai jamais eu.
Ayna : vas-y lève toi sinon ma mère va pas nous lâcher. Elle va revenir avec le saut d'eau sinon.
Moi : vas y douche toi et tout on se rejoins chez moi.
J'avais reçu des messages pendant la nuit.
De Yasmine :
« pas trop stressé? En tout cas comme je t'ai dis et répété tu pourras toujours compté sur moi. Tu fais partie de la famille maintenant »- Je lui ai répondu : merci ma belle t'es trop mignonne, tu peux compté sur moi aussi il y a pas de soucis. On se voit tout à l'heure de toute façon.
De Samir :
« j'ai oublié mes clés ouvre la porte.
Laisse tombé c'est bon y'a Amir. »De Yanisthug :
« c'est à quel heure la mairie déjà? »Tellement culotté le mec. J'avais trop de le laisser dans sa merde et chercher l'heure tout seul mais vas y je suis pas une gamine.
- C'est 16h00.De Yanisthug :
« bien vu, cimer. On passe te prendre à 14h30/15h.»Je suis redescendu chez moi car oui on habite dans le même immeuble avec Ayna. Je suis partie me doucher et j'ai attendu la maquilleuse et la coiffeuse.
Tout le monde était sous pression comme si c'était le mariage du siècle. Mes cousines de vrai peste elles avaient foutu la merde dans ma chambre. J'avais trop le seum.
Moi : tranquille faites comme chez vous hein.
Myriam : pardon?
Moi : je vous laisse ma chambre je reviens et vous avez votre merde comme toujours. Je vois il me manque du maquillage, mes affaires sont éparpillées partout, des fringues par terre donc oui faites comme chez vous je dirais rien.
Myriam : c'est pas moi donc je m'en fou.
Moi : c'est toi ou pas toi je m'en fou de savoir qui s'est amusé à jeter mes affaires juste t'es la plus grande t'aurais pu remettre tes sœurs en place maintenant si tu te sens pas concerné c'est bien pour toi.
Myriam : tu vois ça avec elles
Moi : ok. Sortez de ma chambre. Plus personne rentre ici.
Ma mère : c'est quoi le problème encore?
Moi : regarde ma chambre.
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« Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »
RomanceL'annonce de sa maladie nous a tous anéanti. En stade terminale, les médecins n'ont rien pu faire lui, il était trop tard. La maladie l'a emporté quelques mois après. Il nous a laissé seul dans ce monde sans aucun repère. Il était notre repère, notr...