Le jour suivant, je suis retournée au boulot. Il fallait bien que je recommence à travailler, l'argent n'allait pas tombé du ciel et je ne pouvais pas compter sur Yanis.Je me suis réveillée à 8h30, j'ai fais mon petit rituel du matin. Yanis dormait sur le canapé avec la play allumée. Je l'ai éteint et je suis partie pour le travail.
J'étais pas d'humeur à travailler surtout là où les gens sont indécis et prennent 15 ans a choisir des produits de beauté. Il ne fallait pas que je perde patience.
Je me suis dirigée dans le bureau de la gérante. Je lui ai expliqué ma situation et elle m'a dit que si je voulais prendre congé je pouvais. J'avais déjà abusé de sa gentillesse donc j'ai décidé de reprendre le travail.
Amira : une revenante, je croyais t'étais morte.
Moi : va voir ailleurs si j'y suis, je suis pas d'humeur donc si tu veux te prendre ma main dans ta gueule continue ta provocation.
Amira : non sérieusement, j'aime bien te taquiner mais c'est pas drôle si tu joues pas le jeu.
Moi : va faire chier quelqu'un d'autre.
La journée s'est finalement bien passé, j'ai fini à 16h. Je suis rentrée et Yanis était là, poser à sa place habituelle devant la télé avec un pote à lui que je ne connaissais pas.
Je l'ai salué et je me suis réfugiée dans ma chambre. Je vais pas m'incrusté dans leur discussion non plus. A 19h, ils étaient encore posé là.
Moi : euh désolée, mais je sais pas ton prénom. Tu manges ici ce soir?
Yanis : ouais il mange ici.
Le gars : moi c'est Oussama.
Moi : Enchanté Oussama, moi c'est Sofia. Je vais préparé le repas alors.
Yanis : fais pour 4.
Moi : ok.
Je suis retournée dans la cuisine pour préparer le repas. J'en ai profité pour téléphoner à Ali. Je ne l'avais plus revu et je n'ai plus de nouvelle depuis la mort de mon père.
Lui : Allô
Moi : ça fait trop du bien d'entendre ta voix ptn.
Lui : Sofia? Ptn j'ai cru qu'il t'étais arrivé un truc. Ça va?
Moi : ça va, je surmonte cette épreuve comme je peux et toi?
Lui : ça va ça va. Dès que t'as le temps tiens moi au courant je passe te voir.
Moi : demain si tu veux. Je t'envoie mon adresse. Tes parents vont bien?
Lui : ça va, ma mère elle s'inquiétait pour toi, tout les jours elle me demandait si j'avais de tes nouvelles. J'ai croisé tes frères la dernière fois, ils sont dans des embrouilles, w'Allah ils tournent mal.
Moi : ils changeront jamais et je crois que la mort de mon père en a ajouté un coup. En tout cas je suis contente d'avoir de tes nouvelles. Tu diras à ta mère que je vais bien et que je passerai la voir dans la semaine hein.
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« Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »
RomanceL'annonce de sa maladie nous a tous anéanti. En stade terminale, les médecins n'ont rien pu faire lui, il était trop tard. La maladie l'a emporté quelques mois après. Il nous a laissé seul dans ce monde sans aucun repère. Il était notre repère, notr...