Le lendemain matin c'est reparti pour un tour, je réveille les enfants et les prépare pour l'école. Yanis ne tarde pas à se réveiller.
Yazhid - en courant vers son père - : PAAAAAPAA
Yanis : - en le portant et le faisant tourner - ça c'est mon petit.
Moi : j'ai pas eu le droit à cet accueil moi.
Yanis : qu'est-ce tu veux, c'est la puissance - en venant me déposer un baiser sur le front -
Moi : c'est juste parce que tu les soudoies avec des cadeaux ça.
Yanis : je soudoie qui? C'est mes enfants ils connaissent la puissance c'est tout, pourquoi tu pètes le seum? - en rigolant -
Moi : parce que moi il me fait pas ça, j'ai le droit de faire ma rageuse laisse-moi tranquille toi et va manger tu vas encore dire que je te mets en retard.
Yanis : parce que c'est vrai.
On a tous déjeuné ensemble, Yanis et Yazhid parlaient ensemble comme si il n'y avait personne autour d'eux. Le grand amour entre les deux, le coup de foudre carrément. J'aimais trop leur relation, ils étaient tellement proche, a chaque fois que Yanis avait du temps libre il le passait avec Yanis. Dès qu'il sort il emmène son fils. Et franchement pour lui ça doit vraiment lui faire du bien parce que malgré son absence pendant un an, ils ont réussi à créer une relation fusionnelle.
Moi : Dépêche-toi Yazhid, on va être en retard.
Yazhid : c'est papa qui nous accompagne à l'école?
Yanis : non c'est maman, je peux pas moi beaugosse.
Moi : papa il t'accompagnera la prochaine fois, allez dépêche-toi maintenant, va mettre ton manteau, je vais préparé ta sœur.
Yanis : bon moi j'y vais, je passe les récupérer si tu veux? Comme ça je les emmène chez mes parents.
Moi : d'accord omri
Lui : - en m'embrassant le front - te prends pas la tête, oublie pas ce que je t'ai dis. Elle est inexistante. Je t'aime.
Moi : je vais essayé omri mais si elle me cherche elle va me trouvé. Je t'aime aussi.
Il bombarde de bisous les petits et s'en va. Une fois les enfants prêts, on prend la route direction l'école de Yazhid en premier. Avec lui c'est du rapide, il est tellement pressé d'aller à l'école que limite il me fait plus de bisou. Une fois Yazhid à l'école, direction la crèche, l'endroit où je sens que je vais faire un massacre si une certaine personne me parle ou ose juste me regarder.
Je dis bonjour aux mamans que je connais et à la hlel d'Ali.
Elle : Elle est là ma princesse - en parlant de Nora -
Moi : laisse ma fille tranquille toi.
Elle : arrête de faire la mère jalouse là, partage un peu.
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« Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »
Storie d'amoreL'annonce de sa maladie nous a tous anéanti. En stade terminale, les médecins n'ont rien pu faire lui, il était trop tard. La maladie l'a emporté quelques mois après. Il nous a laissé seul dans ce monde sans aucun repère. Il était notre repère, notr...